80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
14 juin 1830 : trente-sept mille fantassins et cinq cents cavaliers débarquent à Sidi-Ferruch pour soumettre le dey d'Alger. Parmi eux, un jeune provincial, le comte Philippe de Brassac. Éleveur et féru de chevaux, il s'engage non pour aller faire la guerre, mais pour vérifier ses intuitions sur les qualités exceptionnelles de ces infatigables petits chevaux d'Afrique du Nord qu'on appelle les barbes.Après bien des intrigues et des péripéties, il parvient à entrer en contact avec Abd el-Kader, qui n'est pas encore un adversaire déclaré. Âgé seulement d'une vingtaine d'années, le jeune cheikh aux yeux bleus est déjà un personnage puissant, réputé pour sa piété et sa sagesse, mais aussi pour ses connaissances d'homme de cheval. Le comte de Brassac trouvera auprès de lui bien plus que ce qu'il était venu y chercher, en rencontrant Atika, une de ses proches...Des rives de la Dordogne au désert algérien, Alain Gouttman retrace, à travers les aventures de son héros, les débuts de la Conquête, de l'arrivée du corps expéditionnaire jusqu'au massacre de Laghouat en décembre 1852. Il incarne, à travers le destin tragique du jeune couple, l'impossible histoire d'amour qu'essaient de vivre depuis bientôt deux siècles la France et l'Algérie.
La Fille d'Abd el-Kader est la première oeuvre romanesque d'Alain Gouttman (1942-2014), historien et spécialiste du Second Empire. Restée inachevée, elle a été complétée et enrichie par la nouvelliste Claire Veillères, lauréate 2017 de l'Académie française.
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