Début du XVIème siècle, au fin fond de la forêt noire - à la recherche d'un antique trésor, Enôs fouille un tumulus oublié des hommes, mais à l'intérieur sa découverte est tout autre : une fosse commune, vraisemblablement celle d'un tueur qui sévirait dans la cité voisine de Galgenhaus. Le voyageur se lance alors dans une âpre enquête à travers les sombres ruelles de la ville. Les rumeurs qui lui parviennent évoquent une menace surnaturelle : une femme entièrement couverte d'un manteau tissé dans la nuit elle-même, capable d'opérer prodiges et atrocités. Les secrets sont légion à Galgenhaus, et ses habitants peu enclins à se confier à un étranger. Démasquer la femme vêtue de nuit semble une tâche impossible pour un simple mortel. Mais Enôs n'est lui-même pas un individu ordinaire.Né en 1980 en Martinique, Nicolas Delong passe son enfance entre la France et Djibouti. Attiré très jeune par l'écriture, il se lance dans l'aventure en 2008 aux côtés de son complice de toujours Romain Aspe, et ils publient sous le pseudonyme commun de Roland Vartogue une trilogie de Fantasy : la Fortune de l'Orbiviate.Tiraillé entre les influences sombres de Robert Howard et de Lovecraft et celles, pleines de mordant, de Dickens et de Gogol, il construit un univers fait d'exotisme, de magie et d'horreur mais dont l'être humain reste le centre, tour à tour bourreau ou sauveur.
Etrange roman fantastique que j’ai mis un moment à apprécier, non pas que je trouvais les événements qu’Enôs rencontraient invraisemblables pour du fantastique mais parce que je n’arrivais pas à saisir sa situation par rapport auxdits événements !
Dit ainsi je n’éclaircis pas franchement mon ressenti mais je ne peux en dire plus, il faut que chaque lecture fasse le chemin que j’ai parcouru j’à la révélation qui a éclairé tout ce qui s’était déroulé avant !
A posteriori, j’ai trouvé tout cela très bien écrit et la raison du sentiment que j’avais sur Enôs qui me semblait sorti de nulle part ! Tous les personnages sont bien décrits et avec peu de mots l’auteur réussis à montrer leurs sentiments et réactions, ce qui appuie l’angoisse montante.
XVIème siècle, Forêt Noire, magie, il est bien évident que l’histoire est très sombre, glauque et violente ! Mais parfois j’ai eu beaucoup de peine pour Enôs et... je ne peux pas dire pourquoi bien sûr !!
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