Daniel Vidal interroge une oeuvre d'une singularité bouleversante, qui ne cesse de tenter la réconciliation fantasmée des contraires, de la chair et de l'esprit, de la matière et de la spiritualité, du masculin et du féminin.
Le péché sera dit, et la faute, cette innocence retournée contre soi, tel un malheur venu du fond des âges, et en cet enfant, puis en cet Homme du Texte, marqué comme une lettre écarlate. À partir de ce point de fuite s'ouvre l'immense champ de toutes ses scénographies de la perte et de l'effroi, de la « culpabilité innocente », des vertiges de Dieu, de la grande passion des Mères, des figures à contre-christ, et des chants de disgrâce.
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