80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Si la duperie de soi a toujours fasciné les philosophes et les psychologues, c'est vraisemblablement parce qu'il y a quelque chose de profondément énigmatique dans la possibilité même de vouloir croire ce que l'on sait être faux. Mais peut- on réellement croire ce que l'on souhaite simplement parce qu'on le souhaite ? C'est en tout cas ce que prétend la tradition intentionnaliste qui domine parmi les philosophes (Sartre, Davidson, Pears, Talbott, etc.), qui tend à décrire la duperie de soi comme un acte intentionnel dont l'agent serait entièrement responsable. Vasco Correia soutient au contraire une conception émotionnaliste qui s'inspire de la tradition philosophique et de la psychologie contemporaine pour essayer de montrer que la duperie de soi est un phénomène à la fois inconscient et involontaire d'illusion cognitive qui trouve son explication dans l'influence des émotions sur notre faculté de juger. Cette analyse l'amène à développer une théorie cognitivo-hédonique des émotions qui vise à rendre compte du rôle que jouent ces dernières non seulement dans la naissance des croyances irrationnelles, mais aussi des actions irrationnelles (acrasia).
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