80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« La douce colombe est morte a une dame seule pour héroïne, pas encre une vieille fille, mais déjà consciente de jouer ses dernière cartes. Léonora, plus vautour que colombe, relève fièrement le défi. Sa beauté, sa fortune, lui ont valu des hommages qui se raréfient à présent. Or des hommages, cette chaste Phèdre ne demande rien d'autre, à condition qu'ils soient assidus et fervents. Mais le joli garçon sur lequel elle a jeté son dévolu dérive vers d'autres amours. A sa propre stupéfaction, Léonora fond en larmes. Une amie, bernée elle aussi par son protégé, lui prêche la sagesse. Erreur. Les choses se laissent acheter, entretenir, posséder, et méritent donc la passion qu'on leur voue. Puisse Léonora accéder à leur immobile perfection et devenir à son tour une pièce de musée ! L'art subtilement cruel de miss Pym la rattache aux grands explorateurs de l'enfer féminin : Henry James, Colette, Tenessee Williams... » (Gabrielle Rolin, Le Monde)
Barbara Pym est née dans le Shropshire en 1913. Après des études d'anglais au St Hilda's college d'Oxford, elle a pris part à la seconde guerre mondiale en s'engageant dans le Women's Royal Naval Service. Elle a connu un succès littéraire rapide. Mais, entre 1963 et 1977, elle fut éclipsée, faute de trouver un éditeur pour ses nouvelles. C'est à un fameux article du Times Literary Supplement qu'elle a dû sa réapparition. Lord David Cecil et Philip Larkin l'y désignèrent comme l'écrivain le plus sous-estimé du siècle. Et elle obtint le Booker Prize en 1977 pour sa nouvelle Quatuor d'automne. Parallèlement, Barbara Pym a travaillé à l'African Institute de Londres, notamment dans la
publication de son journal Africa, ce qui a affûté son regard d'ethnologue. Elle meurt d'un cancer en 1980.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année