80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il suffit parfois d'un son, d'une odeur, d'une image, d'un événement fortuit pour que notre mémoire émotive se réveille. La plupart du temps, elle est bloquée non seulement par notre peur d'être en contact avec le plus profond de nous-même, mais aussi parce qu'elle est censurée par tous les garde-fous de notre culture, de notre éducation. Pourtant cette émotion, si nous l'accueillons et l'acceptons comme un révélateur de ce que nous sommes, peut quelquefois nous apporter un regard nouveau sur ce qui dans notre vie, pose problème.
Bien souvent nous cherchons ailleurs ce qui est enfoui au plus profond de nous-même. Nous tentons inlassablement de nous donner une explication rationnelle de ce qui nous perturbe. Nous menons toutes sortes d'enquêtes qui prennent du temps, de l'argent et qui n'aboutissent pas toujours. Nous cherchons sans cesse des modèles, qui la plupart du temps, nous perturbent plus qu'autre chose parce qu'ils ne correspondent pas à ce que nous sommes, à ce qui nous a fait naître. Naître ! Et comment n'être que soi, n'être que moi ?
La Doublure est un récit qui se développe dans une alternance de situations peu banales qui se déroulent sur deux continents : Europe (Belgique) et Amérique du Sud (Chili). Le héros assiste à un événement familial intense en émotions qui va le confronter à son propre silence et réveiller en lui ses fantômes intérieurs. Avec l'aide d'un allié surprenant, dont on ne sait s'il est réel ou imaginaire, il va trouver les moyens de se réconcilier avec lui-même.
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