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La dépression est-elle universelle ? Cette question intéresse évidemment les psychiatres et les psychothérapeutes qui se demandent s'il s'agit d'une maladie propre aux sociétés occidentales ou une maladie générale, même si elle se manifeste sous des formes à chaque fois singulières. L'auteur, une anthropologue américaine, s'est penchée sur ce problème en étudiant une société dans laquelle les mots pour désigner les émotions ne correspondent pas aux nôtres. Peut-on séparer ce que l'on ressent et les mots qui existent pour le dire ? On pense généralement que c'est précisément au niveau des émotions que l'espèce humaine est la plus homogène, la plus invariante : les émotions sont naturelles, innées et si ce qui suscite l'émotion peut varier, la
façon dont nous la ressentons est en revanche universelle. C'est cette idée que l'auteur remet en cause à partir de l'étude d'une population particulière : les Ifaluk de Micronésie. Elle montre ainsi que le concept de dépression est une catégorie culturelle spécifiquement occidentale. Elle est une réponse à certaines situations données et négociées dans le corps social. Cette conception des manifestations émotionnelles permet d'éviter la façon erronée et souvent péjorative dont on décrit la vie émotionnelle des autres cultures. Et elle est nettement plus intéressante.
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