"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'intérêt de ce texte inachevé que Strauss a commencé à Paris en 1933 et qu'il reprend lors de son séjour à Cambridge en 1934 est multiple. Il manifeste la volonté de Strauss de revenir de Spinoza à Hobbes et il s'inscrit dans son interrogation menée jusqu'en 1936 sur les débuts de la science de la Bible. On peut y voir l'originalité et l'enjeu de la critique de la religion de Hobbes. Il ne s'agit pas seulement de réfléchir à la place qu'occupe le philosophe anglais dans la fondation de la pensée moderne mais de montrer le lien entre la critique de la religion et la politique moderne. Les différences entre Spinoza et Hobbes deviennent plus importantes que leurs ressemblances. Strauss explique que la critique de la religion n'est pas un chapitre accessoire de la politique de Hobbes mais sa fondation. Liée à une certaine conception de l'homme et à un projet de civilisation caractéristique des Lumières radicales, elle est ce qui "guide toute sa philosophie". Traduit de l'allemand et présenté par Corine PELLUCHON.
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