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Qu'est-ce qui distingue le cerveau d'un homme de celui d'un chimpanzé ? Pourquoi des jumeaux génétiquement identiques n'ont-ils pas le même cerveau ? Comment rendre compte de nos capacités d'apprentissage ? Paradoxalement, la découverte dans le cerveau en développement de gènes apparentés à ceux qui, chez la mouche, contrôlent le «patron» de l'organisme, l'emplacement et la forme des organes, éclaire ces questions d'un jour nouveau. Pourtant, aucune fatalité génétique ne pèse sur l'individu humain. Son système nerveux doué d'une extraordinaire plasticité le situe au sommet du règne animal. Les techniques de greffes génétiques et cellulaires laissent entrevoir des applications thérapeutiques prometteuses. Cependant, si l'utilisation de l'animal comme cobaye s'avère encore nécessaire, l'expérimentation sur l'homme soulève des questions éthiques redoutables. Les avancées scientifiques récentes permettent aujourd'hui, s'il en était ainsi décidé, de modifier le patrimoine génétique de toutes les espèces vivantes, l'homme compris, et, pourquoi pas, de créer des formes animales nouvelles. Mais qui en décidera ?
Alain Prochiantz, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, dirige, à l'Ecole normale supérieure, le Laboratoire de développement et évolution du système nerveux. Il a publié aux Presses universitaires de France en 1988 Les Stratégies de l'embryon et, en 1990, Claude Bernard, la révolution physiologique.
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