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Ces récits sont certes ancrés dans des lieux précis et dans une époque définie (les prisons syriennes dans les années 90) mais ils portent bien au-delà. Comme Houssam Khadour l'écrit lui-même dans sa préface, ces textes parlent, dans une certaine mesure, de toutes les prisons du monde. Et j'ajouterais que le thème même de la prison, de l'homme enfermé, loin d'être un thème spécifique, se confond avec celui de notre humaine condition. « Ce que l'écrivain sait dire des prisons doit intéresser tous ceux qui veulent rester libres », comme l'écrit Joseph Brodsky.
Le projet de traduire ces textes est né à l'automne 2010, avant même les premiers frémissements de la révolution en Syrie. Un vieil ami turc nous avait parlé d'un cousin à lui, un écrivain syrien jamais publié, et il nous avait donné ses coordonnées à Damas. Lors de notre rencontre, Houssam nous a confié une liasse de feuilles dactylographiées : des textes sans titre, qu'il avait écrits en prison.
ELISABETH HOREM
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