Orpheline à onze ans, Diane est recueillie par sa tante, institutrice. Toutes deux vivent dans le hameau de Pierre Blanche niché dans les collines provençales. Pour l'adolescente qui abandonne trop tôt sa scolarité, la campagne environnante est un jardin où elle se réfugie dans la solitude, en compagnie des arbres et des bêtes.
Bien qu'encouragée par sa tutrice et un jeune homme de bonne famille à songer à son avenir, la jeune fille s'entête à vivre du braconnage, de la cueillette sauvage et de chapardages, ou encore de menues tâches rémunérées. Mais ses rencontres et mésaventures vont peu à peu bousculer ses convictions. Malgré son irrésistible attrait pour les collines alentour, Diane prend conscience que son isolement mène à une impasse. Ainsi s'impose à elle une volonté d'apprendre et un désir de revanche sur les malheurs qui ont marqué sa vie.
Réputée pour son agilité à franchir les obstacles dans les bois en présence d'un danger, de nouvelles épreuves l'attendent pour s'extraire de sa condition de sauvageonne et faire le grand saut dans l'inconnu.
En tout premier lieu je tiens à remercier l'auteur, Alain Arnaud et les éditions Ex Aequao pour l'envoi de ce roman qui m'a enchantée.
Dès la proposition de lecture, sachant que je ne lis jamais les résumés qui à mon sens déflorent trop l'histoire, j'ai su que ce livre me plairait seulement avec la magnifique couverture où l'on comprend que la jeune fille ne fait qu'une avec la forêt.
Diane est une jeune fille qui a été recueillie par sa tante Lorette, institutrice en retraite et célibataire, au décès de ses parents survenu brutalement. Diane, même après quelques années, souffre toujours de l'absence de ses parents. A 16 ans , elle fait le choix d'arrêter l'école.
D'une nature plutôt sauvageonne, solitaire et discrète, elle se refugie souvent en forêt où elle s'adonne en autre au braconnage. Braconnage qui permet d'améliorer le quotidien et de gagner un peu d'argent en plus des différents petits boulots qu'elle fait de temps en temps.
Malgré l'amour de sa tante très à l'écoute, qui le conseille sans la brimer, Diane a besoin de se retrouver en pleine nature, seul endroit où elle goûte à la paix, à la sérénité. Et c'est en son sein qu'elle va connaître ses premiers émois et s'interroger sur sa propre vie.
Alors que dans le petit hameau où elle vit, comme partout où il y a des être humains, les mauvaises langues vont bon train. Elle va, alors, saisir une opportunité de changer les choses.
D'une écriture toujours aussi riche, douce et sensible, Alain Arnaud nous livre un roman plein de douceur, d'humanité, de simplicité qui m'a emportée et que j'ai pris le temps de savourer. J'ai apprécié déambuler en forêt à côté de Diane à la rencontre de la flore et de la faune, pour la sentir par tous les pores, l'entendre, la voir. J'ai aussi aimé son mode de fonctionnement tout en discrétion tout en ayant conscience de toujours bien faire car sensible au jugement de l'autre.
C'est le cinquième roman de l'auteur que je lis et je retrouve avec grand plaisir cette belle écriture pleine de sensibilité, riche de vocabulaire par souci du mot juste. Et ce roman est vraiment celui qui a trouvé le plus d'écho en moi.
Il est à lire absolument
https://quandsylit.over-blog.com/2022/11/la-braconniere-alain-arnaud.html
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
