Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La bêtise humaine

Couverture du livre « La bêtise humaine » de Benak aux éditions Iggybook
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Une ambiance, bon enfant en fait, sévissait sur la cité qui ne demandait pas midi à quatorze heures. Affables et surtout pas trop regardants, les habitants vaquaient à leurs besoins sans se soucier du temps qu'il ferait demain. Ils vivaient au jour le jour, se contentant de ce que leur offrait... Voir plus

Une ambiance, bon enfant en fait, sévissait sur la cité qui ne demandait pas midi à quatorze heures. Affables et surtout pas trop regardants, les habitants vaquaient à leurs besoins sans se soucier du temps qu'il ferait demain. Ils vivaient au jour le jour, se contentant de ce que leur offrait le présent en laissant le soin au destin de finir leur séjour sur cette terre qu'ils adoraient tant et qu'ils aimaient par-dessus tout. Le Grand Bassin n'était plus ce qu'il était naguère. C'était une surface plane assimilée souvent à un stade de football où les jeunes s'adonnaient à leur sport favori. Il servait toujours d'arène à des joutes quand les tournois de la balle ronde, opposant les quartiers, étaient légion. Ce temps était révolu et le bassin avait été transformé en un jardin de qualité ; il accueillait toutes les familles qui recherchaient un bol d'air ou celles qui fuyaient l'encagement des appartements trop exigus pour contenir leurs enfants, ou encore celles qui venaient tout simplement déguster une crème glacée en profitant de la fraîcheur vespérale. Une aire de verdure où l'on aurait bien aimé voir des canards patauger au milieu de cette piscine qu'embellissait un splendide jet d'eau. De là, partiraient bientôt, parait-il, de jolis paniers pavoisés à l'assaut du plateau de « Lalla Setti » pour le plaisir des yeux et celui des coeurs. Le téléphérique promettait des moments des plus magnifiques. Ceux courant le guilledou auront la chance de roucouler entre ciel et terre, suspendus à un filin au-dessus de la ville, pour immortaliser les instants d'un amour magique et aérien. Le jardin était tout fleuri et l'on sentait le gai printemps s'y amuser en respirant la vie en lui murmurant mille et une poésies. Des roses rouges, roses et pourpres se le disputaient aux autres fleurs aux couleurs tendres et atténuées. La marguerite que taquinaient souvent les jeunes pour démasquer le hasard, le lilas qu'affectionnaient les romantiques, l'oeillet des hommes heureux, la tulipe de la félicité, tous mêlaient leurs senteurs en un joli bouquet en emplissant l'air de cette fragrance douce et apaisante. Quelques bancs disposés çà et là, rustiquement, ajoutaient une touche agréable à ce site où ne manquaient que les honnêtes gens.

Donner votre avis