Dans une métropole nord-américaine, le corps atrocement mutilé d'un homme est découvert dans la cour arrière d'une épicerie de quartier. Trois autres assassinats, tous plus violents les uns que les autres, s'enchaîneront dans un temps record. Toutes les victimes, uniquement des hommes, sont assassinées selon des modes opératoires reposant sur des mises en scène d'une horreur absolue. Il n'en faut pas plus pour que le mot serial killer soit lâché.
Sepp Ganser, enquêteur chevronné à la criminelle, est temporairement séparé de son coéquipier Gabriel Sykes et contraint de faire équipe avec la profileuse Hélène Laffont. L'hypothèse qu'avance cette dernière repose sur la théorie que les victimes sont elles-mêmes des tueurs en série. Tués comme ils tuaient leurs victimes.
Les primaires battant leur plein, Ganser est conscient qu'il ne peut se dérober aux exigences politiques. Les deux protagonistes, que tout sépare, acceptent de faire un compromis : trois semaines ensemble. Passé ce délai, si rien n'est résolu, Ganser retourne à ses vieilles habitudes.
Mais la réalité est à mille lieues de tout ce qu'ils pourraient imaginer. Leur ville est l'hôte d'une Konvention (avec un K comme Killer), devant se tenir sur cinq jours. Cinq jours durant lesquels tout est permis, même l'inimaginable. Même la possibilité qu'un des participants soit un tueur de tueurs.
Et même la possibilité que Ganser et Laffont soient eux-mêmes conviés à cette Konvention...
Danny-Philippe Desgagné est un auteur québécois. Il nous livre avec Killer kills killers un roman au style captivant, un périple au coeur de l'horreur et de la folie « cohérente, acceptable et même nécessaire ».
Killer kills killers de Danny-Philippe Desgagné, Lu par David Meslet, Saga Egmont, 2022 (1ère publication : Les Éditions du 38, 2021)
Un tueur en série qui s’en prend à des tueurs en série et les tue de manière très gore, avec des mises en scène plus horribles les unes que les autres, qui rappellent la façon dont eux-mêmes tuaient leurs victimes…
Un duo d’enquêteurs : Sepp Ganser, enquêteur chevronné à la criminelle, est temporairement séparé de son coéquipier Gabriel Sykes et contraint de faire équipe avec la profileuse Hélène Laffont.
Une métropole nord-américaine sur fond de campagne pour les primaires.
Une « Konvention » de serial killers et une lutte contre la montre pour résoudre l’affaire…
Un titre anglais tout en allitération…
Au départ, ce roman était un scénario élaboré par le frère de l’auteur qui en a fait un roman après son décès.
C’est peut-être ce côté plus descriptif et dialogué que narratif qui m’a un peu gênée, assorti, dans cette version audio, d’un mauvais narrateur dont la voix et le débit m’ont véritablement insupportée.
Résultat, j’ai sauté des passages, voire des chapitres entiers pour, enfin, en voir la fin.
L’idée de départ m’avait paru pourtant paru originale ; sans divulgâcher, je reconnais que l’évolution de certains personnages est déconcertante, mais la tonalité des dialogues et des réparties, entre autres, souvent surjoués, ôte toute pertinence à ce roman. J’ai pensé un instant à du second degré que je n’aurais pas compris…
Une grosse déception donc, plus sur la forme que sur le fond.
#lesglosesdelapiratedespal
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