Choisissez, lisez et chroniquez !
Ce livre a reçu le Prix Roman Interpol'Art 2017. À la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier le plus sulfureux de la capitale nipponne. Au coeur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l'art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l'oreille attentive, et Kate Sanders, l'Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l'un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l'exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. Pourtant, sans prévenir, la jeune femme disparaît. Le piège de Kabukicho s'est-il refermé ? À Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo oùelle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : « Elle dort ici. » Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l'aidera dans sa recherche. Yamada, l'imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l'enquête officielle. Entre mensonges et pseudo-vérités, il sera difficile de démêler les fils d'une manipulation démoniaque ; pour le plus grand plaisir du lecteur.
Choisissez, lisez et chroniquez !
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Deux occidentales, Kate et Marie, sont installées au Japon et travaillent en tant qu'hôtesse dans une boîte de nuit à Tokyo. On découvre ce monde de la nuit où la femme se soumet mais aussi le monde des yakuzas (mafia japonaise) qui finance les bâtiments et fait sa loi, toujours avec la plus grande violence. Kate disparaît un jour et on finit par la retrouver enterrée vivante. On craint un meurtrier en série qui s'inspirerait d'une ancienne affaire. Tous les personnages appartenant à l'entourage de Kate sont soupçonnés et on devine très vite qui est l'assassin. L'un des personnages qui me semblait sympathique de prime abord a un comportement de plus en plus surprenant, à un point que cela devient malsain. Et malgré la découverte de l'assassin, on continue à se passionner car on craint pour la vie des autres. On voudrait que les meurtres s'arrêtent... Ce n'est pas le choix de l'auteur qui va jusqu'au bout.
Un bon petit polar de vacances, avec quand même un peu trop de morts à mon goût.
Dominique Sylvain nous propose une virée dans le quartier de Kabukicho, lieu réputé chaud de Tokyo, où se concentrent les clubs d'hôtes et d'hôtesses de la capitale nipponne, que j'avais déjà eu l'occasion de découvrir avec « À l'ombre de l'eau » de Maïko Kato.
Kate Sanders, une anglaise, fait partie des accompagnatrices recherchées du Club Gaïa, alors que Yudai, gérant du « Café Château », représente le must pour la clientèle féminine.
L'ambiance feutrée de ces lieux de rencontre est bien décrite, de même que les particularités de la culture japonaise, à travers ses codes, le respect des règles de conduite, notamment celles régissant les comportements à adopter en société, qui tranchent résolument avec les mentalités étrangères.
La disparition de Kate provoque un bouleversement dans la vie d'un certain nombre de personnages. Yudai qui s'était lié d'amitié avec la jeune femme. Marie, la colocataire française elle aussi employée d'un club. Jason, le père de Kate, qui déboule au Japon pour faire activer des recherches qu'il juge trop molles. Yamada, policier taciturne sur le retour, qui fait le premier le lien avec une ancienne affaire. Et même les incontournables yakusas, dont un thriller ayant pour cadre le pays du soleil levant ne saurait se passer.
L'intrigue policière ne réserve que peu de rebondissements, l'intérêt résidant davantage dans une montée en puissance de l'intensité dramatique, à travers une dérive sombre et violente qui rythme la fin du récit.
J'avoue avoir été surpris du choix de l'auteure de ne pas plus ménager le suspense, mais j'ai apprécié l'efficacité montrée dans la description de la folie meurtrière finale.
Kabukicho, Cité des mensonges nous plonge dans l’ambiance de ce quartier sulfureux de Tokyo (Kabukicho). Les bars à hôtesses au sens nippon sont des lieux entre séduction et distinction où le sexe n’est pas obligatoire : les hommes vont s’épancher sur leur vie, leur stress et leur frustration face à des hôtesses accueillantes et à leur goût pour pouvoir les écouter.
Le quartier est très chaud et les établissements bien souvent tenus par les yamakazis mais ce n’est pas le cas du Club Gaïa où travaillent l’anglaise Kate Sanders et sa colocataire et amie française Marie. Kate est la plus populaire du club et est très demandée… jusqu’au moment où elle disparaît… et réapparaît sur une photo et trois mots envoyés à son père Jason vivant en Angleterre.
L’enquête menée par le capitaine Yamada peut commencer… le suspense aussi. Peu à peu, l’histoire nous révèle le rêve de Marie de publier un livre, nous fait découvrir les mœurs japonaises en visitant le quartier avec Jason, la vie de Yudai l’ami de Kate, le passé de la gérante du Club Gaïa, la mama-san Sanae…
Le roman est écrit de manière légère : le style fluet et les descriptions ne manquent pas pour nous faire apprécier l’ambiance japonaise, comme l’auteur qui a vécu 10 ans au Japon. Les rebondissements et les double-jeux sont nombreux pour pouvoir apporter de fausses pistes à l’enquête, la découverte de la culture japonaise intéressante… mais ce roman un peu court ne m’a pas séduite : face à cette histoire, l’intrigue et le suspense ne sont pas assez forts pour me dire… qu’à la fin de la lecture, ça me touche !
Il s'agit du premier roman que je lis de cette auteure et je dois l'avouer son style est intéressant. En effet dès les premières lignes on plonge dans l'univers sombres de Kabukicho( le quartier chaud de Tokyo) synonymes de luxure et de plaisir. Tout d'abord ce polar polyphonique permet de mieux appréhender cet univers qui engloutit tout et tous!
On y rencontre Yudai gigolo de 30 ans, confident et hôte de choix auprès de ses clientes, et puis il y a Kate la belle Kate que tous les hommes veulent courtiser mais dont les aspirations sont tout autres.
Ensuite se joigne à eux Marie amie et colocataire de Kate assez en retrait, Sanae patronne du Club Gaïa où travaillent les deux jeunes femmes, Yamada le policier qui va mener l'enquête. Oui car la belle Kate a disparu, son père reçoit un étrange message, une photo de sa fille endormie avec pour message: «elle dort ici», rappelant étrangement une autre affaire...
Ce que j'ai aimé dans ce polar c'est la facilité avec laquelle on entre dans l'histoire et surtout cette sensation d'immersion dans un monde et une culture qui nous est étrangère. Le fait que l'auteure est vécue quelque temps au Japon y est pour beaucoup, puisque j'ai ressenti une certaine musicalité voire poésie dans les mots.
Je ne connaissais pas cet auteur , et pour cause, je ne suis pas férue de romans policiers.
Mais , un de temps en temps , c'est délassant. Donc , en lisant d'excellentes critiques, je suis partie pour Tokyo, dans ce quartier malfamé qu'est Kabukicho.
Une jeune femme anglaise, hôtesse de bar non professionnelle, disparaît, son père arrive vite pour mener l'enquête aux côtés de la police, et en compagnie de la colocataire de sa fille, une française.
Ce qui est intéressant me semble t-il , n'est pas l'intrigue, somme toute assez commune dans les polars, mais le milieu dans lequel elle baigne.
En effet, si la façon de faire des policiers semble universelle (le gentil, le méchant..) et une conscience professionnelle certaine, la psychologie des personnages et de la société japonaise toute entière est bien éloignée de de la nôtre . Les bordels ne « semblent » pas tous avoir la même finalité, peut -être une résurgence des geishas, cala va de la conversation aimable et factice , à l 'animalité la plus vile .
La lecture de ce livre n'est pas lassante , mais est vite oubliée.
Roman noir Kabukicho nous plonge dans un Japon loin des cartes postales, dans le monde de la nuit et des hôtes. Kabukicho c’est le quartier chaud de Tokyo où se croisent les protagonistes de l’histoire. Kate belle anglaise qui est la meilleure hôtesse du bar Gaïa, Marie sa colocataire française qui officie aussi au même endroit. Yudai lui a son propre bar le café château. Suite à la disparition de Kate, une enquête est menée par le policier Yamada et son adjoint, celui-ci va tout faire pour comprendre ce qui est arrivé à la jeune anglaise.
Sans rien dévoiler de l’intrigue, ce polar est intéressant car il nous plonge dans une culture et un monde inconnu, ce monde interlope bien codifié où tout n’est qu’apparence. Le Japon et ses règles de politesse, son art de la conversation pour les hôtes, sa société hiérarchisée, ses yakusas sont mise en lumière de main de maître par l’écriture précise et efficace de l’auteur. Elle nous immerge dans ce monde inconnu de manière intelligente alternant description et analyse de cette violence feutrée du pays, de ses contradictions. Un jeu où les hôtes font croire à leurs clients qu'ils sont importants et redorent leurs égos, une véritable cité des mensonges institutionnalisée comme l'intrigue faite de faux semblants.
Les personnages sont tous intéressants avec leurs failles Yudai qui n’aspire qu’à une vie normale avec son fils, Marie qui est la gentille copine dans l’ombre de sa coloc et qui nourrit de secrètes ambitions. Yamada qui veut redevenir le bon flic qu’il a été avant son coma, son adjoint qui veut réussir vite et bien. Les personnages secondaires comme Sanae, Akiko, le père de Kate James donnent de l’épaisseur au récit de ce quartier troublé en voie de démolition avant les JO. La psychologie des personnages est intéressante, leurs aspirations, le décalage entre leur apparence, leur calme et leurs motivations sont une fine analyse de la société. Dans ce jeu aseptisé le père de Kate qui remue ciel et terre pour comprendre symbolise le regard occidental qui ne comprend pas toujours les règles du pays. Le personnage de Marie et son évolution sont intéressants à suivre. La réflexion sur la folie, la violence aussi sont la force de ce polar.
Un polar psychologique comme je les apprécie, avec la forme et le fond, avec une bonne mise en place de l’intrigue et un suspense qui va crescendo et une fin originale. Je vais me faire un plaisir de découvrir d’autres romans de cette auteur, une belle découverte.
Bonne lecture et plongez dans les bas fonds de Tokyo, suivez l’auteur comme guide pour connaître l’autre face du pays du soleil levant.
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