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Lucie est une trentenaire écorchée. Elle se décrit comme " le chaînon manquant entre le singe et l'homme " mais se sent plus proche de l'animal que de sa propre espèce. Pour survivre elle décide de mettre des mots sur sa souffrance. écrire pour se souvenir, comprendre, une enfance chaotique. écrire pour soigner le présent, préparer l'avenir, supporter l'insupportable, son ventre infertile. Elle se sent " le maillon faible " d'une espèce qu'elle exècre, homo sapiens sapiens.
Elle écrit donc par nécessité, pour son salut, de petits riens du monde, de l'actualité qui sont devenus pour elle des coups de couteaux en plein coeur. Elle décrit à sa manière ce qu'elle ne supporte plus chez l'homme et donc chez elle, l'égoïsme de nos sociétés, de nos comportements, l'autre facette d'un monde condamné à ses yeux. Beaucoup de questions, beaucoup d'interrogations sur l'humanité d'aujourd'hui. Ce journal d'un animal perdu est cependant un hymne à la vie par lequel elle essaie de se réconcilier avec les siens.
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