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Le volume 6 (2015) du Journal d'Histoire du Soufisme est consacré à la symbolique.
Une des caractéristiques majeures du soufisme est sa richesse symbolique telle qu'elle se donne à voir dans sa langue, dans ses rituels et dans ses formes artistiques (calligraphies, objets de culte, architecture sacrée etc.). Les articles présentés dans ce volume en abordent plusieurs aspects en Turquie, dans les Balkans, en Iran et au Pakistan. L'un d'eux s'intéresse plus précisément à la question du cercle dans les rituels magiques des Balkans, en lien avec le milieu des confréries. Les autres articles traitent de certains objets symboliques employés dans le rituel ou destinés à la décoration des hostelleries soufies et parfois portés par les soufis au quotidien : la coiffe/turban (taj, kulah), la ceinture (kamar), le vêtement (la jupe de danse des derviches tourneurs en particulier tennure), le bol aux aumônes (kishtî) des soufis errants du Pakistan, les représentations picturales du bateau, en Inde, et les artefacts faits à son image, l'épée à double tranchant (zülfikar) de l'Imam 'Alî et les oiseaux chez les bektachis de Turquie, la hache (teber), enfin le blason de la confrérie persane des Khâksârs qui combine plusieurs des symboles mentionnés ci-dessus avec le rosaire et la corne. Ce blason accorde également une place importante à la symbolique des lettres arabes, déjà mise à l'avant dans les études consacrées aux vêtements des derviches tourneurs et aux calligraphies à motif d'oiseau, d'épée et de hache.
La section libre de ce volume accueille deux articles consacrées à l'histoire et à l'anthropologie des confréries soufies d'Asie centrale (Naqshbandiyya-Mujaddidiyya de Ferghana, Ouzbékistan) et de Chine du nord-ouest (ordre Lingmingtang), ainsi que deux études qui abordent le cas de la fabrication de saints dans le monde arabe contemporain en Afrique du nord, avec la figure bien connue de Ahmad al-'Alawî et celle du shaykh récemment disparu d'un couvent rifâ'îde la ville d'Alep, en Syrie.
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