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Professeur d'anthropologie à l'université d'Aix-Marseille et chercheur à l'Institut des mondes africains, Bruno Martinelli était avant tout un chercheur passionné aux investissements variés: l'enseignement, la formation à la recherche, les terrains ethnographiques qui se sont diversifiés avec le temps (Provence, Togo, Burkina Faso, Mali, Centrafrique et Tchad) et la coopération interuniversitaire entre la France et l'Afrique.Ses premières recherches, en Provence, axées sur une ethnologie des techniques, ont forgé la matrice d'ensemble de ses travaux, qu'il s'agisse des systèmes de production dans la société rurale française, de l'étude des identités «de pays» en Provence intérieure ou de l'anthropologie appliquée au développement en Afrique. Dans la lignée d'André Leroi-Gourhan, ses études les plus connues portent sur la circulation des techniques de la métallurgie du fer en Afrique. Son intérêt pour l'étude des savoir-faire, l'ont amené ensuite à développer une politique du patrimoine «immatériel». Ses recherches l'ont également conduit à développer une anthropologie des matières et des styles esthétiques, des interdits et du pardon dans la gestion des différends, puis de la justice et de la criminalisation dans les affaires de sorcellerie.Très impliqué dans les actions de transmission et de coopération, Bruno Martinelli était un homme de terrain à l'ethnographie rigoureuse. Sa contribution à la réflexion sur l'histoire et les pratiques de l'ethnologie, à la lumière de ses quarante années d'enquêtes ethnographiques sur de multiples terrains, ses réflexion sur épistémologie pratique de l'«empathie», constitue la pierre angulaire d'une oeuvre qui ne cesse d'interroger, en filigrane, la place et le rôle de l'ethnologie dans la société.Ce sont les différentes facettes de ce chercheur que donnent à voir les six articles de ce volume.
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