Quels sont les livres que les lecteurs ont préféré en août 2019 ?
Certains disent qu'on est des monstres, des fous à électrocuter.
Nous sommes des centaures, des licornes, des chimères à tête de femme.
Les plus jolis monstres du monde.
Au début des années sida, James est l'une des plus belles drag-queens de New York. La légende des bals, la reine des cabarets, l'amie fidèle des club kids et des stars underground. Quand trente ans plus tard il devient le mentor de Victor, un jeune père de famille à l'humour corrosif, James comprend que le monde et les mentalités ont changé.
Sur trois décennies, Jolis jolis monstres aborde avec finesse et fantaisie la culture drag, le voguing et la scène ballroom dans un grand théâtre du genre et de l'identité. Au coeur d'une Amérique toujours plus fermée et idéologique, ce roman tendre mais bruyant est une ode à la beauté, à la fête et à la différence. Une prise de parole essentielle.
Quels sont les livres que les lecteurs ont préféré en août 2019 ?
Certains livres méritent d'être lus, relus, crayonnés pour mettre en valeur certains passages, et digérés.
Je me le suis acheté, Et j'en ai offert un autre, aussi. Parce-que c'est le genre de livre qu'on a envie de mettre entre toutes les mains une fois découvert.
On y découvre James, qui nous raconte toute l'histoire de sa vie de drag-queen : les spectacles, les préparations, les bals, les cabarets ... Mais aussi les années SIDA, la vieillesse ... et Victor, qui commence juste à découvrir ce que c'est d'être drag, d'acheter sa première robe ... Mais qui vit une histoire différente, puisqu'aujourd'hui être drag ce n'est plus écumer les cabarets pour s'y faire une place, mais avoir un compte Instagram et être connu du public ...
Je ne m'attendais pas à un récit aussi beau, aussi touchant. Ca parle de drag mais aussi de féminité, et surtout, surtout, de beauté. Je ne vais pas mentir, ça a remué des trucs sur ma vision de moi-même, de ce que c'est d'être une femme, de mon identité....
Bref c'est un livre dont on ne sort pas pareil que l'on est entré ... Et cette intensité, ça fait du bien.
Ce livre est une virée palpitante dans le monde des drag queens, trans, et de la scène underground de NY des 70s au 90s. Cette histoire est parallèle à celle de Victor de nos jours qui découvre son envie de scène via les drag queens. On découvre ce qu’est devenu cette communauté confrontée aux réseaux sociaux et à la télé réalité.
Une plongée dans le monde fascinant des drag-queens
À mon grand désarroi, je n'ai pas adoré ce roman... Pas détesté non plus, mais une petite lassitude m'a envahie, la désagréable sensation d'être tenue à l'écart des personnages de ce livre.
Julien Dufresne-Lamy nous emmène dans ce monde fou avec une écriture toujours aussi belle et un travail de documentation absolument monumental pour ce roman, mais je n'ai pas été séduite !
J'étais perdue au milieu de tous ces noms inconnus pour moi, toutes ces références et ce vocabulaire bien spécifique m'ont donné une impression d'élitisme. Ces queens le sont restées et je n'ai pas appris à les connaître comme je l'aurais voulu !
J'ai malgré tout aimé la belle rencontre entre les deux protagonistes et l'ambiance années 80 qui m'a rappelé les Chroniques de San Francisco sur certains points.
Un peu déçue car j'adore cet auteur, mais j'ai de loin préféré ses autres romans où il fait parler des ados et qui m'ont plus emportée !
Nous sommes un secret enfermé dans une boîte qu'il ne faut surtout pas ouvrir".
De cette phrase d'ouverture intrigante, Julien Dufresne-Lamy pose les fondements de Jolis jolis monstres, son fascinant roman édité chez Harper Collins que je remercie chaleureusement par ailleurs.
Si le titre évoque quelques créatures, ne vous fiez pas aux apparences. Ces monstres-là ne sont ni horribles, ni dotés de plusieurs appendices, mais sont au contraire des êtres fabuleux, lumineux, libérant leur double la nuit tombée. A coups de pinceaux, de colle à cils et d'accessoires, ces monstres investissent la scène pour dévoiler leur "drag", leur show, leur humour mordant et faire briller haut la tolérance.
Bienvenue dans l'univers des cabarets, où drag-queens, trans et autres jolis monstres comme ils aiment se dire, évoluent dans une ambiance où le flamboyant côtoie parfois le sordide.
Coup de cœur !
Lien blog : http://bookncook.over-blog.com/2020/10/podcast-jolis-jolis-monstres-julien-dufresne-lamy.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Entrer dans le roman de Julien, c’est entrer dans le monde des drag-queens. Pour moi, en fait, ce monde m’est assez étranger même si lors de mes folles années de fêtarde, j’ai fait la connaissance d’une drag-queen et que très souvent, des drag-queens venaient dans notre « boîte de nuit » très connue de ce milieu! J’ai toujours été fascinée par leur maquillage tellement incroyable et si bien réussi, moi qui suis incapable de me faire un trait de eye-liner!!! J’ai toujours été fascinée par leurs tenues, leurs chaussures mon dieu cette hauteur de talons!
Et grâce à ce roman, j’ai pu mettre un pied dans leur monde et découvrir leur vie si waouh! Julien nous emmène à la rencontre de Prudence, James pour l’état civil.
Dans « Jolis jolis monstres », Julien nous raconte les drag-queens avec sensibilité, avec justesse, jamais dans le drama. Il nous emmène dans leurs envies, leurs espoirs, leurs quêtes, leur amour. Les drag-queens se soutiennent, s’entraident. Chacune veut, grâce à son drag, être enfin celle qu’elle désire. Elles sont belles, fortes, drôles, aimantes, précieuses. Trois décennies mais la même envie d’être soi. Trois décennies qui montrent que la différence est une force. Ce roman est beau. Les drag-queens sont belles. Leur monde est pailleté, coloré, maquillé, talonné, froufrouté, accessoirisé. C’est un monde de fête, de beau. Les drag-queens sont des personnes que j’ai aimé rencontrer pendant ma lecture, des personnes qui sont pleinement elles et ça, c’est chouette!!
« Monstre » : individu ou créature dont l'apparence voire le comportement surprend par son écart avec les normes d'une société.
New York - début des années 80. Lady Prudence (James) est la plus belle des drag-queens. Elle fréquente le gratin du monde de la nuit, de Madonna à RuPaul en passant par Jean-Michel Basquiat et bien d'autres artistes.
« Je m'appelle James. J'ai les cils d'une femme. Un regard de biche. le goût de la friandise. (...) Dans la famille des drag-queens, je suis la beauté, l'altesse. »
30 ans plus tard, James rencontre Victor, un petit gangster latino qui ne rêve que d'une chose, laisser le monstre en lui s'exprimer.
Naviguant entre deux époques, sur fond du mal des années 80 qui ronge la jeunesse, la « fanfreluche » comme la nomme Angie, ce roman interroge notre rapport à la différence et l'acceptation de soi. C'est un hymne à la tolérance, un éloge de la diversité. Véritable coup de coeur pour ce roman émouvant qui vous fera voyager à New York et mettra des paillettes dans votre vie ! N'ayez pas / plus peur des monstres, et plongez dans ce roman, profondément dans l'air du temps !
Dans « Jolis, jolis monstres », James raconte sa vie dans la peau de « Lady Prudence », célèbre Drag Queen des années 80/90 à Victor, jeune papa, ex-membre de gang, qui a tout plaqué pour venir vivre sa vie de drag à New-York. L'enfance heurtée et la marge les unissent.
Découvrir la « vraie vie » des Drag Queens, tellement à la mode quand j'étais jeune, me tentait.
La narration donne alternativement la parole à James, pionnier du mouvement qui a connu la gloire et les années SIDA avant de se ranger, et à Victor, jeune latino repenti des gangs de L.A dont la nouvelle vie est trop terne.
Le roman est extrêmement documenté. On retrouve la mention fréquente des stars qui gravitaient dans le milieu de la nuit à l'époque et des détails très précis sur la vie des Drags, et notamment sur leur processus de transformation.
Trop de détails pour moi qui aime le flou et le mystère du roman.
Si bien que le récit de Lady Prudence m'a souvent ennuyée.
Je lui ai préféré celui de Victor, tiraillé entre son image de la paternité virile et son envie de scène.
A lire un samedi soir sous la couette.
James Gilmore est connu comme l’une des plus belles drag-queens de New-York en ce début des années 80. Sous le nom de Lady Prudence, il sillonne les bars, les clubs et les cabarets. Mais l’apparition et la propagation du sida vont mettre un frein à ces folles nuits et à la douce euphorie qui régnait jusque là. Trente ans plus tard, James rencontre Victor. Ex membre d’un gang, marié et père d’une petite fille, Victor se rêve lui aussi en drag-queen et James va le prendre sous son aile.
Sous le regard du lecteur vont défiler ainsi trente ans de la vie et de la culture d’un monde méconnu.
L’histoire est passionnante par ce qu’elle nous apprend de cet univers des drag-queens aux Etats-Unis, malheureusement je n’ai pas ressenti l’émotion que j’attendais à la lecture de ce roman.
Si j’ai trouvé intéressant de plonger au cœur de cette communauté qui a su ériger son mode de vie en art et qui assume totalement sa marginalité pour en faire une force, je suis restée toujours à distance des personnages et de leur histoire. Peut-être parce que l’écriture se veut extrêmement simple et factuelle mais pas moyen pour moi d’entrer en profondeur dans le récit. J’ai eu l’impression tout au long du livre de survoler les événements sans y pénétrer complètement.
J’ai aussi été gênée par la multiplication de la mention des personnalités qui gravitent autour du monde des drag-queens (Madonna, Bowie, Nina Hagen, Basquiat...). Ce name dropping revient bien trop souvent et n’apporte rien finalement au récit si ce n’est peut-être à donner une chronologie ou un système de repérage temporel.
J’ai par contre bien aimé la façon de mettre en avant les deux personnages, James et Victor, alternativement. Cet effet de miroir met en évidence les changements et les évolutions qui ont eu lieu au cours des trois décennies que couvre le récit. Et si j’ai ressenti un frémissement émotionnel c’est surtout grâce à Victor et à sa relation avec sa femme et sa fille.
Bon, je me demande quand même si ce livre n’est pas une nouvelle victime de cette malédiction bien connue qui consiste à attendre beaucoup d’un livre qui a reçu un accueil tellement enthousiaste auprès de beaucoup de personnes à sa sortie qu’on finit par être déçu au moment où on décide de finalement le lire.
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Merci Lili Book'n' cook pour votre superbe présentation / J'ai cliqué sur votre vidéo et j'ai trouvé votre méthode rafraîchissante et bien agréable . Bonne continuation dans le monde du numérique ( je ne suis pas vraiment dans le coup pour ce genre de mise en scène ..Alors je vous dis Bravo! Chapeau!) . Belles lectures. Prenez soin de vous