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En 88 pages et six dépliants, pour donner toute leur puissance aux oeuvres monumentales de l'artiste, le livre déploie les 22 pièces de l'exposition, accompagnées de textes de Anne-Claudie Coric, directrice générale de la galerie Templon et grande amie de Jim Dine, d'Annalisa Rimmaudo, attachée de conservation au Centre Pompidou, et de John Yau, poète et critique.
Avec A Day Longer, que l'on peut traduire par « un jour de plus » ou « un jour plus long », l'artiste de 85 ans exprime la course contre le temps qu'est aujourd'hui sa vie, mais aussi l'imbrication de son oeuvre peint avec son oeuvre poétique - Jim Dine a donné le même titre à un livre de poésie qu'il a publié récemment.
Fruit de trois années de travail, et en partie terminées pendant le confinement du printemps 2020, les nouvelles oeuvres de Jim Dine assemblent épaisses couches de peinture, outils, bois de récupération et visages énigmatiques sculptés sur bois ou moulés dans le métal pour former un univers poétique tantôt inquiétant, tantôt ironique.
Ainsi, la figure sinistre du Prophet in the Storm, qui hante les cauchemars de l'artiste depuis l'enfance, fait face à The Tongue, joyeusement connotée, tandis que les masques hiératiques de l'immense Forgotten Harvest, Forgotten Spirit nous immergent dans un temple oublié dont les dieux ne se parlent plus, ne nous parlent plus.
Les couleurs éclatantes des silhouettes des deux sculptures de bronze moulées d'après d'improbables montages faits en atelier dialoguent avec les 14 petits formats de la série d'autoportraits Me, où l'artiste fait subir à son visage imperturbable les pires transformations, à petites touches ou en larges coups de pinceau.
Avec ces pièces réalisées dans son atelier de Montrouge, l'artiste américain entame une nouvelle étape du travail qu'il poursuit depuis sa première exposition en 1960. Né en 1935, Jim Dine a d'abord été un des pionniers des happenings dans le New York des années 1950, avant de devenir compagnon du pop art dans les années 1960. Poète, profondément indépendant et touche-à-tout, Jim Dine trace rapidement sa propre voie.
Entre sculpture, peinture, gravure ou photographie, Jim Dine développe un langage original entre abstraction et figuration, hanté par une iconographie unique faite de silhouettes antiques, d'outils, de coeurs ou de Pinocchio.
Ses oeuvres ont été présentées dans près de 300 expositions personnelles et figurent dans plus de 70 collections publiques à travers le monde, dont celle du Metropolitan Museum of Art de New York, du Musée national d'Art moderne - Centre Pompidou à Paris ou de la Tate Collection à Londres.
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