80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Thérapie mortelle Au commencement il y a ce rendez-vous de Jessica Blandy avec un type du nom d'August Dance. Il y est question de thérapie de groupe. Une thérapie d'un genre spécial, dont la violence n'est pas la moindre des phases curatives. Puis se déroule cette première séance avec les autres, cette mise à nu des obsessions, des fantasmes et des peurs de chacun. Enfin, on procède à un tirage au sort pour former les couples occasionnels et... thérapeutiques.
En cherchant à se délivrer de son passé, Jessica Blandy ne s'est-elle pas lancée dans ce qui pourrait bien être la plus grande bêtise de sa vie ? D'autant que son partenaire désigné est un certain Alex Skorias. Qui se présente lui-même comme un tueur...
Un thriller psychologique Je suis un tueur est à coup sûr l'un des albums clés de la série "Jessica Blandy". En confrontant Jessica à son passé passé douloureux et tumultueux s'il en fut Dufaux et Renaud se livrent à une sorte de bilan introspectif de leur héroïne et, partant, des seize premiers épisodes de la série. Avec une justesse de ton remarquable, Jean Dufaux a réussi là où d'autres, moins talentueux ou plus dilettantes, auraient échoué : plonger le lecteur au coeur de l'intimité, morale et psychologique, d'un personnage de fiction. Renaud n'est pas en reste qui donne à voir une Jessica Blandy plus émouvante que jamais. En tous points une réussite, Je suis un tueur comptera parmi les thrillers les plus passionnants et les plus achevés de la bande dessinée contemporaine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année