80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Lorsqu'il s'enfuit de son monastère en compagnie d'une nonne, Jean-Charles Thibault (1749-1827) n'imaginait certainement pas qu'après des débuts certes difficiles il deviendrait professeur à l'université de Bâle, puis servirait les projets de Frédéric II désireux de remédier au « style réfugié » des Colonistes de Berlin, que Charles Eugène de Wurtemberg verrait en lui le maître des maîtres indispensable à son académie Caroline, qu'il dirigerait deux journaux aussi importants sous la Révolution que le Courrier de Strasbourg ou le Journal de la Montagne et qu'enfin, il fournirait, à lui seul, un dictionnaire de la langue bien supérieur à celui des quarante immortels ! Sous le nom qu'il prend en Suisse de Jean Charles de la Veaux (puis Laveaux), il publie de nombreux ouvrages de pédagogie et de grammaire marqués par son expérience de l'étranger. Ce maître de l'ironie fait aussi paraître avec succès des romans et essais philosophiques qui annoncent en lui le journaliste révolutionnaire. Enfin, traducteur infatigable et talentueux, conscient de son rôle de médiateur culturel entre l'Allemagne et la France, il s'emploie à mieux faire connaître le « génie » de ce premier pays. Après l'épisode révolutionnaire, pendant lequel il aura un rôle important, il terminera sa vie comme historien, grammairien et lexicographe reconnu.
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