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Je suis né avec du sable dans les yeux.
C'était à Tidène, au coeur des montagnes de l'Aïr, au début de la saison des pluies. Ma mère me disait : " Mano, le miel se cache sous ta langue, mais ne quitte jamais le désert car le désert purifie l'âme. Loin de lui, tu es sourd et aveugle. " Ainsi parlent les mères touarègues. Par décence, elles enveloppent leurs inquiétudes dans les allégories. Un pouvoir qui les fait poètes et souveraines. Je ne savais pas qu'un autre monde existait.
Comment aurait-il pu exister alors que, juste derrière nos tentes, c'était le sable, la soif et le néant ? Quand du haut de mon rocher je regarde ce désert qui a vu voyager mon père, et avant lui le père de mon père, et tous les pères de mes frères touaregs, je sais que c'est de lui que nous tirerons la force et la sagesse nécessaires à la construction du monde dont nous rêvons pour nos familles et pour nos enfants.
MANO DAYAK.
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