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Jamais tout à fait nue...

Couverture du livre « Jamais tout à fait nue... » de Bruno Boulais aux éditions Theles
  • Date de parution :
  • Editeur : Theles
  • EAN : 9782847766288
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Seule elle ne sera jamais tout à fait nue
Semblable à être nue sous la feuille de la nuit
Elle requiert la présence de l'autre suspendue
Au bout du regard que le désir poursuit

Les mots se placent, se nichent, se posent, se
déplacent, s'installent et se déposent en vers, en rimes, en... Voir plus

Seule elle ne sera jamais tout à fait nue
Semblable à être nue sous la feuille de la nuit
Elle requiert la présence de l'autre suspendue
Au bout du regard que le désir poursuit

Les mots se placent, se nichent, se posent, se
déplacent, s'installent et se déposent en vers, en rimes, en poèmes.
L'auteur propose une poésie délicate où se mêlent les portraits de la femme rêvée, imaginée, désirée : au-delà de l'oued, de l'océan et des
nuages, elle est présente, jamais tout à fait nue, toujours elle, jamais tout à fait saisissable.
C'est d'une écriture sensuelle que le poète apprivoise l'image de la femme, son désir et son souffle d'amour. Efficaces, les mots et le
langage enserrent amoureusement la féminité pour en dévoiler son caractère universel.
Ce recueil convie au plaisir des mots et à la sensualité des images ; d'un style très personnel, simple et travaillé à la fois, d'un lyrisme
plaisant et harmonieux, les poèmes de Bruno Boulais invitent au rêve, à l'évasion, à un ailleurs attractif. En parlant à la sensibilité, l'auteur prend à partie le lecteur qui se retrouve seul face à lui-même et paré de toutes les libertés : celle du poète, celle des mots, celle de la poésie dont
l'importance se joue dans le miroir des regards et des consciences.
Car la poésie est bien ce tambourinement à la porte de l'inconnu, cet étonnement que l'on connaîtrait en s'éveillant brusquement dans une forêt obscure, ces pensées sur l'oreiller après l'amour et ce
questionnement perpétuel de la réalité à vivre.
Car rien n'est plus poétique que le réel...

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