Ce travail vise à analyser l'émergence d'un nouvel urbanisme dans la région du Golfe Persique, en s'appuyant sur le cas du Qatar, des Émirats Arabes Unis et de l'Arabie Saoudite. Cette tendance se caractérise par la récupération et la réinterprétation de certains schémas urbains et d'éléments architecturaux des anciennes villes arabes, tout en faisant appel à des technologies environnementales nouvelles et à des cabinets internationaux. A travers l'étude détaillée des modèles urbains, il s'est agit de souligner les points communs dans la réinterprétation du patrimoine urbain local, tout en mettant en valeur les différences et la diversité des intérêts qui ont motivé cette nouvelle tendance. Nous avons ainsi focalisé notre analyse sur deux axes majeurs : l'adaptation bioclimatique et la question d'identité, qui forment le fil conducteur des solutions proposées. Les résultats de notre analyse nous ont amené à montrer que ce phénomène urbain relève de différentes interprétations des identités urbaines locales et repose sur le caractère hybride d'une dialectique entre les intérêts locaux et l'interférence occidentale des concepteurs.
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