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Le don d'organe est déjà un sujet lourd, alors écrire dessus quand on ne se sent pas l'âme d'un écrivain est loin d'être une sinécure ! J'ai donc commencé à écrire sans penser à un lecteur précis, j'avais besoin de passer cette étape de ma vie par des mots, j'écrivais pour moi. Décrivant la maladie, le quotidien et les relations humaines comme je les vivais : avec beaucoup d'autodérision et un humour de « malade ».
Adeline a été trois fois greffée : Deux « dons » venant de personnes décédées, un venant d'un vivant. Connaître son donneur, voilà qui change tout ! En effet, dans le premier cas, c'est l'attente pour soi, et pour les proches la compassion. Il n'y a rien d'autre à faire. Dans le second cas, c'est l'espoir et la culpabilité. Embarquer un proche dans sa maladie, ça n'est pas anodin. Chacun appréhende la question fatidique : « Tu veux bien me donner un rein ? » Et tous ont des réactions différentes : surprenantes, touchantes, blessantes parfois...
Mais lorsque vous apprenez que votre unique chance de répit est de trouver un donneur dans votre entourage, avez-vous seulement le choix ?
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