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Jacques Henri Lartigue eut une existence passionnante pour trois raisons qu'il résumait lui-même le plus simplement du monde : " Je peins, j'écris, je fais des photos.
" Dès 1900, il tient son journal qui parcourt tout le siècle, dessine pour capter ce qu'il voit - dans une multitude de registres : croquis sur le vif, pochades, dessins techniques ou de mode, caricatures -, mais aussi pour doubler la prise de vue photographique au cas où celle-ci serait ratée. Dilettante entêté, assoiffé de bonheur, doté d'un incurable optimisme, Lartigue a pour unique but de faire de la vie le sujet de son art.
S'il est célèbre en tant que photographe, il se considère avant tout comme peintre. Il mène de front jusqu'à sa mort, en 1986, ces trois disciplines - dessin, peinture et photographie - qui sont analysées ici pour la première fois. L'essai enlevé et brillant de Patrick Roegiers saisit dans l'ensemble de ses pratiques Jacques Henri Lartigue, à qui le Centre Georges Pompidou consacre, en cette année 2003, une grande rétrospective.
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