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Un peu plus apaisé, le septième recueil de poésie de Véronique Lévy-Scheimann ouvre la porte à l’humour et aux jeux de mots poétiques pour une nouvelle exploration rêveuse d’un quotidien souvent anguleux.
Brouhaha de l’actualité, grisaille urbaine, désarroi et exaspération numériques... : contrariétés et tracas de tous les jours, parfois assortis de tourments plus profonds, tentent ici, par-delà lassitude et ennui, de se faire oublier en laissant la place à d’autres désirs et aspirations. Tantôt, ce sont les souvenirs et la nostalgie du temps qui passe qui viennent s’imposer. Tantôt, rêverie et besoin d’évasion prennent le dessus, effaçant frontières et contingences au profit d’instants de grâce précieusement grappillés, en promenade, en bord de mer, sous le flamboiement de l’automne, ou en respirant une fleur. Comme une chasseuse de papillons, l’auteur capture chaque éclat d’émotion pour en sertir ses vers, mais aussi sa peinture, dont les reproductions de recueil en recueil montrent l’affermissement d’un style reconnaissable, comme traversé de vents venant cintrer formes et couleurs. Parfois, les mots sont indociles et, non sans auto-dérision, les poèmes racontent leur apprivoisement, comme une bataille contre l’inexprimable, en même temps qu’une quête de soi et un dépassement de la douleur, une victoire de la lumière sur l’ombre.
En lisant ce texte à l’aune de son titre et du nuage d’orage en plein ciel bleu de la couverture, l’on aimerait conclure sur une note d’optimisme quand même un peu triste empruntée à la chanson de Zaho de Sagazan : « Il fait toujours beau au-dessus des nuages. »
Cher Véronique.
Voici donc ton septième recueil de poésie. Comme les six précédents, je l'ai découvert avec plaisir.
Tu as définitivement rompu avec les règles de la versification classique et avec celles de la grammaire française. Une phrase n'a plus toujours pour toi un sujet et un verbe. Ce n'est pas nouveau, me diras-tu.
Ce qui l'est, en revanche, c'est que tu as adjoint à la gravité une dose d'humour et une autre d'autodérision :
"« C'est pour les petites jeunes »
J'y retournerai une autre fois,
Évidemment, un peu plus vieillie"
(Transgresser)
"La pâtisserie remplace les mots et les pinceaux"
(Insolentes gourmandises)
"Un pied s'éveille
La poésie se réveille."
(L'heure de la sieste)
J'espère que les événements récents, que nous regardons forcément avec un œil différent, que je ne vis pas dans ma chair comme tu peux les vivre, ne te feront pas oublier ces petits plus qui égaient et enrichissent ta poésie.
Amitiés.
Michel
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/01/29/intermede-nuageux/
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