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Et si la poésie n'était qu'une ondulation d'insomnies perpétuelles, une tentative d'atteindre l'inatteignable, une quête de l'impossible ? « L'impossible, nous ne l'atteignons pas », dit René Char, « mais il nous sert de lanterne. » Quête de l'impossible, telle est la raison d'être de ce recueil sous la lanterne duquel chaque poème se cueille à la sève des mots, afin qu'ils nous illuminent. Du vers à la prose, Mona Azzam nous entraîne sur les sentiers de l'Ailleurs, faisant fi du temps qui passe, repoussant les frontières au-delà des espaces. Le poème naît, ouvrant la voie à la voix. Aux voix. Éblouissement perpétuel... Mona Azzam est une auteure française née en Côte d'Ivoire en 1972. Après des études en lettres modernes et en ingénierie de la formation appliquée aux langues, elle s'est consacrée à l'enseignement de la littérature et à la formation de formateurs à Beyrouth (Li-ban) durant dix ans. Actuellement professeur (lettres modernes EN) à Montpellier (France), spécialiste de Dante et de Camus, elle est auteure d'une dizaine d'ouvrages tant en poésie (Le Sablier des mots) qu'en ro-mans (Albert Camus, L'Espoir du monde ; Ulysse a dit...), en nouvelles qu'en essais et contribue à diverses revues et ouvrages collectifs. L'humain, le continent africain, l'Italie, la littérature et la passion des mots (sa véritable patrie) sont ses thèmes de prédilection.
J’ai une façon intuitive d’appréhender la lecture d’un recueil de poèmes. Mon ressenti s’élabore en vers que je picore çà et là, ils infusent et diffusent mes émotions et forment un cours texte, je n’oserais pas dire un poème personnel.
Le voici :
« Offre-moi les contours des vers de l’enfance
La parole dénudée s’est unie au mistral
J’aurais voulu retrouver la pierre de l’enfance
Tu répands ta symphonie
Aligner les virgules aux courbes infinies
Voici venu bientôt le règne automnal
S’emparer de l’instant. Construire un monde. »
Et puis, il y a un poème qui émerge, celui du temps fugace, sur lequel on revient pour moi ce fut Consonnes, il a réveillé en moi la musicalité que l’avait offert la lecture de New York de Léopold Sédar Senghor.
Mona Azzam nous nourrit en abordant tous les thèmes qui lui sont chers : les mots, les éléments, la quête d’un ailleurs, une évasion salutaire.
« L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne » écrivait René Char, j’ajouterai que Mona ressemble à ces mamans oiseaux qui n’ont de cesse de chercher le meilleur pour donner la becquée à ses petits.
Merci.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2024/10/08/insomnies-perpetuelles/
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