80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Soixante ans après l'expérience térébrante de la déportation, Violette Maurice livre, dans ces poèmes, ses échos intérieurs, ses résonances intimes. Comment vivre après avoir connu dans sa chair l'effroyable, l'inimaginable, l'indicible ? Peut-on même oublier ? Il serait si bon d'oublier. Il y a si longtemps. Mais hier est tout proche, si proche et les visages de ces petits enfants, avant d'être réduits en cendres dans les crématoires, sont toujours là. Présents. Impossibles à effacer. La complicité charnelle avec ses co-détenus et la fraternité qui en naquit est, elle aussi, ineffaçable. Tous ceux qui ne sont plus, habitent cependant toujours son coeur, à croire que ce que Violette Maurice appelle « l'esprit » est, lui, indestructible. Mystère de la présence. Mystère de l'absence.
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