Mathieu Persan fait d’un journal de deuil une véritable épopée du bonheur
Un portrait puissant de femme au travers des yeux aimants de son fils.
De l'illustration aux mots.
Pour la premie`re fois, l'illustrateur quitte le dessin pour les mots. Mais il lui reste l'art de la mise en sce`ne et de l'image. Par petites touches, il dresse le portrait d'une me`re dro^le et aimante, d'une femme forte et de´termine´e.
L'amour fusionnel entre un fils et sa me`re.
Lorsqu'elle accouche de son premier enfant, la me`re de Mathieu Persan s'exclame : « Il ne doit plus jamais rien m'arriver. » Dore´navant, elle vivra a` travers ses enfants, se de´vouant a` eux corps et a^me. Mathieu est le petit dernier, le plus dro^le, le plus fusionnel aussi. Il grandit, devient pe`re de deux enfants, mais lorsque sa me`re atteint l'a^ge de la retraite, elle lui annonce l'arrive´e d'un intrus : le cancer.
Quand la vie reprend ses droits.
Dans ce re´cit, Mathieu Persan raconte les combats de sa me`re contre la maladie, jusqu'a` ses derniers jours ainsi que les siens et ceux de sa famille, apre`s sa disparition. Malgre´ tout, a` mesure que sa sante´ se de´grade et ensuite quand le deuil s'installe, un constant appel a` la vie refait surface. Ce sont les souvenirs d'enfance au sein d'une famille fantaisiste, l'empreinte des grands-parents juifs, l'amour de la cuisine, les grandes table´es ouvertes a` tous. Mathieu Persan manie tendresse, pudeur et humour, et souvent le rire l'emporte sur le chagrin.
Mathieu Persan fait d’un journal de deuil une véritable épopée du bonheur
Le Prix Orange du Livre 2023 dévoile sa liste
Livre émouvant, tendre et drôle à la fois sur le sujet sensible sur la maladie et le décès d'un proche. L'auteur arrive à faire rire ses lecteurs !
Dans ce récit très intime, Mathieu Persan dévoile l'histoire de sa mère et de la maladie qui l'a emportée, à 68 ans. Il y parle aussi de son père, un homme généreux et tendre, désireux de protéger sa femme et sa famille contre les coups du sort...
A travers ce portrait de femme sincère et touchant, l'auteur parle de toutes les mères et leur dévouement. Les mères qui chérissent leurs enfants sans rien attendre en retour, qui parfois s'oublient un peu aussi. C'est un véritable hymne à la maternité et à la famille.
Mathieu Persan se dévoile aussi beaucoup dans ce livre avec un humour discret, tout en sobriété.
Un très beau roman, émouvant et lumineux.
« Il ne doit plus jamais rien m’arriver. » Cette phrase est celle dite par la mère de Mathieu à la naissance de son premier enfant. Ainsi la vie de cette famille repose donc sur cette formule sacrée pendant plus de 30 ans. Cette mère aimante et dévouée capable de déplacer les montagnes afin d’offrir à sa progéniture et à son mari une vie heureuse au plus haut point. Mais voilà qu’un jour le cancer frappe à la porte d’un bonheur sans encombre et bouscule tout.
« La machine était hors de contrôle. En somme, maman était prisonnière d’un train duquel elle ne pouvait pas sauter. Attachée à un corps qui était lancé sans frein vers la destination finale, il ne lui restait plus qu’à profiter du paysage à travers une fenêtre qui se réduisait jour après jours. »
Mathieu Persan raconte l’avant et l’après avec beaucoup de pudeur et d’humour. En maniant ainsi les mots, il parvient à se mettre à distance de la perte de cette femme forte et déterminée qu’il aimait et admirait tant. Le sujet n’est pas des plus joyeux, il est vrai, mais le traitement qu’en fait Mathieu Persan lui donne une belle luminosité. Je suis totalement séduite par ce premier roman et j’espère que Mathieu Persan continuera sur cette magnifique lancée.
« Parce que c’est beau la vie, merde ! les couchers de soleil, les bières en terrasse, un baiser sous un porche, une musique qui fait se dresser les poils sur les bras, un arbre, une raclette, une bonne bouteille, Roland-Garros un dimanche ensoleillé de juin, un film qui fait pleurer, une bonne partie de jambes en l’air, une bouffe entre amis, c’est quand même chouette, non ? La vie, ça se chérit. Même une vie de merde, ça se chérit. C’est comme ça. Il faut faire avec. »
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/09/13/40038418.html
«Quand la mort frappe, la vie fait son baroud d'honneur»
Dans ce premier roman très touchant Mathieu Persan rend hommage à sa mère, emportée par un cancer à 68 ans. Une évocation bouleversante, pleine de tendresse et d'humour.
«Nous marchions donc, mon père, au milieu, escorté par ses fils, mon frère et moi, d’un pas rapide et franc. Maman est morte au moment où nous passions devant le Toutou Shop, dont le petit chiot vert lumineux qui lui servait d’enseigne tremblotait légèrement.» La première scène du roman qui a du reste inspiré l’auteur-illustrateur pour la couverture de son livre, en donne bien le ton. À l'aide de jolies descriptions teintées d'humour, le narrateur va raconter le combat de sa mère face à la maladie, le jour où elle est morte et ceux qui ont suivi avant de revenir sur sa vie et celle de la famille.
Si le titre peut paraître énigmatique, il résume à lui tout seul ce que fut cette mère-louve, s’exclamant à la naissance de son premier fils «Il ne doit plus rien m’arriver» et scellant ainsi sa conduite à tenir. Désormais, elle sera là exclusivement pour ses enfants et mettra en parenthèse toute autre ambition. Elle était pourtant une brillante scientifique, mais n’hésitera pas à mettre sa carrière entre parenthèses pour jouer à fond son rôle de mère, aimante et dévouée, accueillante et attentive. Si l’auteur en fait un portrait plein de tendresse, il raconte aussi avec pudeur son combat contre la maladie et les derniers jours d’une vie qui s’est définitivement arrêtée trop vite, laissant mari et enfant totalement désorientés.
Les jours qui suivent le décès forment sans aucun doute la pièce-maîtresse de cette tragi-comédie. Car la peine et la perte confèrent aux hommes de la famille une sorte d’hypersensibilité qui les rend attentifs à de détails incongrus, à des paroles maladroites, à des conseils qui dans ce contexte sont totalement absurdes. Cela nous vaut des éclats de rire libérateurs, soulageant une très forte douleur. L’employé de la société d’assurances, celui des pompes funèbres ou encore les ouvriers chargés de sceller la tombe avec leur drôle de machine qui couine devenant, sans qu’ils s’en rendent compte, de formidables acteurs comiques. Car «c'est quand la mort frappe que la vie fait son baroud d'honneur.»
On retrouve dans ce premier roman les mêmes qualités que dans un autre premier roman, celui d’Anne Pauly qui avait rendu en 2019 avec Avant que j’oublie un hommage à son père disparu avec cette même tonalité aussi émouvante que drôle et mettait, elle aussi, le doigt sur tous ces détails absurdes qui suivent le décès.
Mathieu Persan a indéniablement trouvé un style, un ton, qui accroche le lecteur dès les premières pages. Il réussit le tour de force de rendre réjouissante l’épreuve du deuil et, ce faisant, donne aussi à son livre un prix inestimable, puisqu’il aidera tous ceux qui sont frappés par un deuil, à les accompagner et à les soulager dans leur malheur. Quand vous l’aurez lu, je gage que vous aurez comme moi l’envie de le retrouver bien vite dans de nouvelles aventures.
https://urlz.fr/mpAy
Voici un livre très touchant lu dans le cadre du Prix Orange du Livre.
L’auteur raconte la mort de sa mère, survenue à l’âge de 68 ans, due à un cancer. Il raconte avec une certaine dérision toutes les démarches administratives effectuées avec son père et son frère, notamment les pompes funèbres, la cérémonie, etc. Ce n’est pas du tout larmoyant, parfois émouvant mais écrit avec beaucoup d’humour, humour transmis par sa mère. On l’entend rire à travers les mots de son fils.
J’ai eu l’impression qu’un ami me racontait simplement, avec justesse et sincérité, qui était sa mère. On découvre vers la fin du livre quel pourrait être le secret de sa mère. Elle a mis de côté sa vie de femme, pour se concentrer sur sa vie de mère, le rôle de sa vie. A partir de ce moment, « il ne doit plus jamais rien [lui] arriver ». Il égrène les souvenirs d’enfance et rend un bel et tendre hommage à sa famille.
S’il faut bien retenir une chose c’est que nous ne sommes pas tous égaux devant la mort. Chacun aura une réaction différente. Mais au final c’est bien de la vie qu’on parle à travers ce deuil.
Il s’agit du premier roman de Mathieu Persan, qui est également illustrateur et a réalisé la magnifique couverture du livre. Un auteur que je suivrai assurément.
Dans la veine d’un Fabrice Caro à l’humour cinglant, saugrenu ou tendrement poétique, Mathieu Persan raconte la mort de sa propre maman chérie, les formalités qui l'accompagnent qui peuvent occasionner effroi ou… fou-rire.
Il emprunte de jolis mots poignants et amusés, sensibles et crus sur son deuil personnel et d’emblée ça l’universalise car son style ne s’apitoie sur rien, et s’appuie sur les souvenirs heureux, ah se souvenir des belles choses !
On est soi-même irrésistiblement charmé par sa capture d’émotions pendant le cancer et ses affres iniques et après le décès qui s’avère hélas inéluctable, il rassemble autour de son père et sa propre fratrie, tout un troupeau cocasse d’anecdotes qui prêtent à pleurer autant qu’à sourire.
Le portrait de sa mère est celui de notre mère, c’est cocasse et puissant. Ce chagrin-là a une douce lumière entêtante et joyeuse.
Premier roman totalement réussi !
Lu dans le cadre du Prix Orange du Livre 2023. Merci à la Fondation Orange et aux Éditions L’Iconoclaste de m’avoir permis de découvrir cet auteur.
Le roman commence avec l'annonce du cancer de la mère de l'auteur dont elle décèdera, deux ans plus tard, à l'âge de 68 ans. Sa maladie et sa mort plongent l'auteur dans le passé, dans son enfance et ses réminiscences, dans toutes ces petites choses qui ont construit leur famille dont la mère était le pilier. La femme s'est effacée derrière la mère qui a consacré son amour, son énergie à protéger ses enfants; à la naissance de son premier enfant, elle prononce cette phrase "il ne doit plus jamais rien m'arriver" comme un mantra pour conjurer le malheur, comme une protection contre ce qui lui est peut-être arrivé à elle lorsqu'elle était jeune.
Cette auto-fiction est un hommage plein d'amour et de tendresse d'un fils pour sa mère, restée droite jusqu'au bout pour que sa famille ne ploie pas sous le fardeau de la maladie et d'une mort annoncée. C'est aussi la recherche par un fils de la femme qui se cachait derrière la mère dévouée. C'est également l'image d'une famille unie que la mère a su bâtir et consolider et à laquelle elle a donné la force de surmonter sa disparition.
L'auteur manie l'humour mâtiné d'une immense tendresse et l'ironie pour tenir à distance la douleur. Le/la lecteur/trice passe des larmes au sourire devant des scènes cocasses parfaitement décrites (le choix du cercueil, le scellement de la pierre tombale avec le couinement du pistolet à joint,....) qui déclenchent le rire du père et des fils car en ces moments, l'émotion est à fleur de peau et peut exploser en pleurs ou en rires.
Magnifique primo-roman qui émeut, car il nous renvoie à la perte de notre mère, à la peur du jour où cela arrivera ou à la douleur enfouie mais jamais disparue qu'un tel livre fait affleurer avec la douceur qu'apporte le temps qui passe.
Je remercie lecteurs.com et les éditions l'Iconoclaste pour cette lecture-émotion, en lice pour le Prix Orange du Livre 2023.
Tout d’abord il y a ces trois silhouettes dans une rue déserte, la nuit sans doute, un graphisme sobre et beau.
Ensuite il y a Mathieu Persan, l’auteur de ce premier roman est un illustrateur de talent qui est d’avantage habitué aux couvertures des romans qu’il crée pour d’autres, qu’au sien.
Enfin, il y a cette famille unie autour des parents,
Elle, une mère qui a oublié d’être femme et épouse à partir du jour où elle a donné la vie,
Lui le père, amoureux comme au premier jour de celle qui grâce à lui ne doit plus jamais pleurer,
Eux, les enfants, frères et sœur unis, la fratrie entourée, choyée, aimée par cette mère qu’ils adorent,
Et l’invité surprise, celui dont personne ne veut, le cancer.
Avec une grande tendresse et parfois une belle dose d’humour, l’auteur raconte la maladie, la perte de celle qui s’en va comme le disent souvent avec ellipse les personnels médicaux pour annoncer un décès. Puis la suite, toute la suite, enfin presque. L’assurance vie, le cimetière, les pompes funèbres, mais au fait, comme habille-t-on un défunt ? Le verre que l’on boit à la santé de ceux qui restent et à tous ces souvenirs qui nous reviennent lorsque l’on partage le deuil, le départ, la perte d’un être cher.
Ensuite, il faut dire, aux enfants, soutenir le père, vivre avec mais sans.
Ce roman, ou récit, n’est pas triste malgré son sujet qui devrait être profondément déprimant. On y sent tout l’amour d’un fils pour sa mère, cette complicité, ces silences et tous ces mots jamais dits, ni par l’un ni par l’autre, mais que chacun sait et ressent au fond de lui. C’est un bel hommage empreint de sensibilité et de tendresse à tout ce qu’elle a donné à ses enfants tout au long de sa vie.
…...............
J’ai retrouvé tout ça et plus encore dans ce récit-roman, lu d’une traite, car impossible à lâcher. J’y ai trouvé une belle écriture, un flot de sentiments, d’amour, d’empathie, de tendresse et de tristesse auquel on ne peut qu’adhérer.
https://domiclire.wordpress.com/2023/04/17/il-ne-doit-plus-jamais-rien-marriver-mathieu-persan/
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