80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« La vie n'est pas juste, c'est juste la vie. » Chance (il n'y croit pas), opportunités (il les saisit), Philippe Saubadine investit pleinement la vie par ses choix qui sont l'antidote à la résignation.
« J'habite à Ouargla, territoire des Oasis dans le Sahara algérien, nous sommes au mois de mars 1957 et je vais vers mes six ans. » L'auteur entame dès lors une vie de nomade. Son enfance saharienne le confronte tôt à la différence, lui seul petit blanc au milieu des enfants arabes et noirs dans l'école primaire à classe et instituteur uniques. Cette différence, il la côtoie à nouveau lorsqu'il rentre à Bayonne, lui couleur pruneau au milieu des petits basques, landais, et espagnols réfugiés.
Du Pays basque à Paris, de Lyon à Pau, son parcours non linéaire le conduit aussi outre-océans : Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine. Volonté et circonstances vont l'amener à découvrir l'origine de son patronyme, intégrer les troupes aéroportées, naviguer sur l'Ogooué pour livrer des vaccins, assister au retour de Khomeiny à Téhéran, être admis au repas d'une famille de paysans mayas. Et, surtout, à comprendre les cultures et les traditions. Ne rien forcer, ne rien rejeter mais admettre.
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