"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Maryline, prostituée la nuit, écrit le jour des contes pour enfants. Un soir, elle est arrêtée par la Police. En garde à vue, une cartomancienne lui prédit « la rencontre qui changera sa vie ». Incarcérée et accusée de meurtres, elle clame son innocence. Entre rêves et stratégie de protection, elle se met à écrire le conte des Poupées Géantes et de la Poussière de Joie. La fiction la sauvera-t-elle de la réalité ? À la fois polar, roman épistolaire et conte pour adultes avertis, Il était une fois la Fée-Chabada emporte le lecteur vers de lointaines aventures entre rêves et centre de détention.
Le jour, Maryline est conteuse pour enfants, métier qui ne lui permet pas d’honorer les fins de mois. En complément, la nuit, Lemanja de son pseudo, se prostitue.
Arrêtée un matin par la Brigade des Mœurs, la jeune femme se retrouve incarcérée sans connaître l’objet de son inculpation.
En prison, elle étend sa seconde activité et rend service à sa voisine de cellule en écrivant des lettres à sa fille avec qui la communication était rompue. Elle poursuit également l’écriture d’un conte où il est question de Poupées Géantes et des Poussières d’Etoile, histoire issue de ses rêves.
Elle se confie à la psychologue, rencontre Grison son avocat, jusqu’à ce qu’Oscar, cet homme roux à grosses lunettes qu’elle avait côtoyé dans son second rôle, réapparaisse dans sa vie.
Je dirai sans risque de me tromper que Lucie Brasseur a beaucoup d’imagination. Encore fallait-il que les entrelacs de ce conte/polar, un genre singulier, ait le pouvoir d’envoûter le lecteur pour lui faire découvrir deux histoires parallèles mais imbriquées, habilement construites.
Loin de la naïveté d’un conte énigmatique ou de l’enquête d’un polar tiède, j’ai été très agréablement emportée par ce roman et par la plume de Lucie Brasseur, jeune femme dynamique et pleine d’entrain que j’avais rencontrée au festival de jazz de Marciac auquel elle fait un clin d’œil dans le livre. Elle ne pouvait effectivement pas écrire un roman « ordinaire ».
J’ai terminé ma lecture avec un avis assez mitigé malheureusement…
J’ai apprécié découvrir l’histoire racontée et écrite par le personnage principal, je trouve que c’est une bonne idée. Le problème c’est que le conte prend beaucoup trop d’importance par rapport à l’histoire… On oublie donc facilement la partie plus dramatique…
L’histoire est présentée comme un policier et malheureusement j’ai plus retenu le côté conte que le coté policier. De plus on n’a pas vraiment affaire à une enquête mais plutôt à un drame…
J’aurais vraiment voulu découvrir le côté sombre des prisons. L’auteure nous présente la prison comme un lieu calme, tranquille presque normal alors que dans les prisons il y règne souvent la violence, la peur, la domination, la soumission… Malheureusement je n’ai pas ressenti tout cela et j’ai eu l’impression de ne pas être dans une prison mais plutôt que la protagoniste était dans une chambre banale avec une autre personne…
Ce qui m’a frustrée c’est que l’on découvre ce qui s’est passé dans un tout petit paragraphe, il n’y a pas d’explication, pas de recherche… Au final je me suis retrouvé aussi étonnée et perdue que le personnage principal… Je pense que Lucie Brasseur aurait pu faire plus de recherches et nous donner des explications tout au long de son histoire… Pour moi, un roman policier doit obligatoirement comporter une enquête et malheureusement cette dernière est pratiquement absente du livre…
Le style de l’auteure est léger et agréable à lire. L’auteure ne change malheureusement pas de ton pour les rares parties un peu plus sombres… c’est dommage. Il y a par contre une légère différence de style lorsque le conte apparaît dans l’histoire, c’est intéressant je trouve !
La fin ne m’a malheureusement pas totalement surprise, je m’y attendais, je l’avoue… J’ai par contre trouvé les explications assez chargées avant le chapitre de l’épilogue… personnellement je n’ai malheureusement pas retenu grand-chose et j’ai eu l’impression que c’était des passages d’autres livres sans forcément avoir de réelles explications et liens avec l’histoire en général…
En résumé, un roman qui malheureusement m’a un peu déçue vu que je m’attendais à lire un policier mais que je vous conseille si vous aimez les romans mêlant vie quotidienne dramatique et conte de fée. C’est un roman adapté pour tous les lecteurs, il n’y a ni violence ni scène d’hémoglobine.
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