"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Commençons par dire quelques mots de cette maison d’éditions créée par l’auteur elle-même et qui veut offrir des livres sans grever le budget des acheteurs. Comment fait-elle ? elle seule peut vous apporter la réponse pour cela suivez cette jeune femme très active sur les réseaux sociaux.
Dès le départ de son histoire Lucie Brasseur imprime un rythme allant crescendo, qui ravira les amateurs de suspens. Entre thriller et fantastique, nous découvrons la vie de Marc Delvingt ex-globe-trotter.
Marc a repris l’entreprise familiale et part avec d’autres chefs d’entreprise pour un voyage en Inde qui doit les mettre en relation avec des distributeurs à travers l’Asie qui devraient permettre à leurs entreprises de se renflouer, c’est une tentative de la dernière chance pour eux tous.
Mais pendant ce temps-là, en France sa femme est assassinée et de terribles évènements s’abattent sur sa famille.
A peine a-t-il posé le pied sur ce continent que sa mémoire est envahie de souvenirs, réminiscences d’un passé qui va surprendre le lecteur.
Entre thriller, fantastique et mystique cette histoire sait nous faire vivre l’histoire à l’allure propre de chaque pays et de ses coutumes.
Flux et reflux sont le reflet des pulsions de chaque homme.
En filigrane de cette histoire une réflexion sur le destin avec cette maxime « N’oublie pas que tu es ton pire ennemi ».
Une belle histoire à découvrir même si je lui ai préféré « Les larmes rouges du citron vert ».
Merci à Masse critique de Babelio et à Yakabooks.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 17 novembre 2018.
Le jour, Maryline est conteuse pour enfants, métier qui ne lui permet pas d’honorer les fins de mois. En complément, la nuit, Lemanja de son pseudo, se prostitue.
Arrêtée un matin par la Brigade des Mœurs, la jeune femme se retrouve incarcérée sans connaître l’objet de son inculpation.
En prison, elle étend sa seconde activité et rend service à sa voisine de cellule en écrivant des lettres à sa fille avec qui la communication était rompue. Elle poursuit également l’écriture d’un conte où il est question de Poupées Géantes et des Poussières d’Etoile, histoire issue de ses rêves.
Elle se confie à la psychologue, rencontre Grison son avocat, jusqu’à ce qu’Oscar, cet homme roux à grosses lunettes qu’elle avait côtoyé dans son second rôle, réapparaisse dans sa vie.
Je dirai sans risque de me tromper que Lucie Brasseur a beaucoup d’imagination. Encore fallait-il que les entrelacs de ce conte/polar, un genre singulier, ait le pouvoir d’envoûter le lecteur pour lui faire découvrir deux histoires parallèles mais imbriquées, habilement construites.
Loin de la naïveté d’un conte énigmatique ou de l’enquête d’un polar tiède, j’ai été très agréablement emportée par ce roman et par la plume de Lucie Brasseur, jeune femme dynamique et pleine d’entrain que j’avais rencontrée au festival de jazz de Marciac auquel elle fait un clin d’œil dans le livre. Elle ne pouvait effectivement pas écrire un roman « ordinaire ».
J’ai terminé ma lecture avec un avis assez mitigé malheureusement…
J’ai apprécié découvrir l’histoire racontée et écrite par le personnage principal, je trouve que c’est une bonne idée. Le problème c’est que le conte prend beaucoup trop d’importance par rapport à l’histoire… On oublie donc facilement la partie plus dramatique…
L’histoire est présentée comme un policier et malheureusement j’ai plus retenu le côté conte que le coté policier. De plus on n’a pas vraiment affaire à une enquête mais plutôt à un drame…
J’aurais vraiment voulu découvrir le côté sombre des prisons. L’auteure nous présente la prison comme un lieu calme, tranquille presque normal alors que dans les prisons il y règne souvent la violence, la peur, la domination, la soumission… Malheureusement je n’ai pas ressenti tout cela et j’ai eu l’impression de ne pas être dans une prison mais plutôt que la protagoniste était dans une chambre banale avec une autre personne…
Ce qui m’a frustrée c’est que l’on découvre ce qui s’est passé dans un tout petit paragraphe, il n’y a pas d’explication, pas de recherche… Au final je me suis retrouvé aussi étonnée et perdue que le personnage principal… Je pense que Lucie Brasseur aurait pu faire plus de recherches et nous donner des explications tout au long de son histoire… Pour moi, un roman policier doit obligatoirement comporter une enquête et malheureusement cette dernière est pratiquement absente du livre…
Le style de l’auteure est léger et agréable à lire. L’auteure ne change malheureusement pas de ton pour les rares parties un peu plus sombres… c’est dommage. Il y a par contre une légère différence de style lorsque le conte apparaît dans l’histoire, c’est intéressant je trouve !
La fin ne m’a malheureusement pas totalement surprise, je m’y attendais, je l’avoue… J’ai par contre trouvé les explications assez chargées avant le chapitre de l’épilogue… personnellement je n’ai malheureusement pas retenu grand-chose et j’ai eu l’impression que c’était des passages d’autres livres sans forcément avoir de réelles explications et liens avec l’histoire en général…
En résumé, un roman qui malheureusement m’a un peu déçue vu que je m’attendais à lire un policier mais que je vous conseille si vous aimez les romans mêlant vie quotidienne dramatique et conte de fée. C’est un roman adapté pour tous les lecteurs, il n’y a ni violence ni scène d’hémoglobine.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n%C2%B0332
Ce livre nous est présenté comme un thriller-polar mais il faut attendre la 90ème page pour le confirmer. Certes, il s'agit d'un premier roman mais je suis désolée de dire que je l'ai trouvé très décevant. Suite aux avis positifs que j'avais glanés ici ou là, j'étais impatiente de le découvrir.
Tout d'abord, l'histoire qui malheureusement ne tient pas la route, ensuite l'intrigue qui est vraiment mal ficelée. L'enquête menée par Amy, personnage principal, manque totalement de logique et de rigueur (l'univers du polar requiert une précision mathématique). L'ensemble est dépourvu de profondeur et de cohérence. Au dénouement, toutes les pièces du puzzle devraient s'assembler parfaitement. Ici, lorsqu'on fait le point en fin de lecture, des questions restent en suspens. Invraisemblances, clichés, répétitions, faits inutiles, une fin vraiment ratée, et des personnages sans grande épaisseur. Seule l'héroïne tire son épingle du jeu, insupportable à mes yeux (mais l'auteur fait ce qu'il veut) mais dont le profil psychologique est mieux étudié. Le regard qu'elle porte sur la société, sur ses dérives et ses laissés-pour-compte, est intéressant, et très juste sa description du monde du travail. Peut-être l'auteure aurait-elle dû se limiter à cet "angle" social de son ouvrage car tout le reste n'est pas maitrisé.
Ecrire un roman policier n'est pas chose aisée et je souhaite à Lucie Brasseur beaucoup de réussite dans son aventure littéraire.
PS : Je ne suis pas certaine d'avoir compris les dernières lignes du livre. Si vous avez une petite idée, n'hésitez pas à m'en faire part en MP, merci ;-)
Dans son livre, Lucie relate l'incroyable aventure de Joshua Bell dans le métro en 2007 et je me suis souvenue du grand trouble que j'avais ressenti en recevant cette information, et aussi une infinie tristesse.
"Dans un environnement ordinaire, à une heure inappropriée, sommes-nous capables de percevoir la beauté, de nous arrêter pour l'apprécier, de reconnaître le talent dans un contexte inattendu ?"
Il semblerait que non.
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