Le débat sur le genre et l'intégration des patientes présentant un DSD dans la cadre d'une hyperplasie congénitale des surrénales à caryotype XX remet en cause la réalisation d'une génitoplastie. Ce travail sous forme d'étude cas-témoins rétrospective sur 40 ans multicentrique a permis d'évaluer les relations interpersonnelles, l'impact psychologique de la génitoplastie, l'identité de genre et l'avis des personnes concernées sur une prise en charge optimale. Ainsi, l'assignation au sexe féminin quant au genre apparaît légitime au vue de cette étude et le développement de l'identité de genre chez ces patientes est concordant. La mise en adéquation de l'anatomie génitale avec le sexe de genre assigné est recommandée par les patientes elles-mêmes ainsi que par leurs parents. Le bon développement psychomoteur et l'épanouissement sexuel satisfaisant souligne l'absence de complications liées à la technique chirurgicale et l'intérêt de la réalisation d'une génitoplastie précoce.
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