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Les objets ne disparaissent pas. Ils changent d'espace, de matière.
Mais une contrebasse ? Une contrebasse, ce n'est pas du même ordre.
La musique, c'est ce qui n'est pas du même ordre. Seuls les contrebassistes ne s'étonnent jamais qu'on leur vole leur contrebasse.
Ils l'éprouvent.
Ils en souffrent.
Ils en sont malades.
Les plus endurcis peuvent en pleurer.
La bizarrerie, dans mon cas, ce n'est pas que je joue de la contrebasse.
C'est plutôt que j'en joue toujours.
Ce qu'on voit en premier, dans la rue, la nuit, quand la contrebasse posée là vient de disparaître, c'est la housse. On ne la voit plus. La housse en skaï noir, c'est la peau de la contrebasse. La contrebasse est un instrument grave et fragile.
Devant sa perte, son départ, sa disparition, une voix intérieure murmure : La housse partie. C'est le titre du premier livre que j'ai lu.
Du premier livre qui ne fut pas une lecture d'enfance. Retrouver un titre oublié, c'est une expérience. Retrouver une contrebasse volée, ça ne s'explique pas.
F.M.
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