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Maggie Campbell doit sa vie sauve à Hound dog. Recueillie par une tribu Ojibwa, elle devient l'épouse de son sauveur. De leur union naît Kima. A New York, en 2001, John Moon est laveur de carreaux. Il participe à un braquage et se fait accuser à tort du meurtre du bijoutier. Afin de payer son avocate, il n'a qu'un vieux sac Ojibwa brodé de perles.
États-Unis, pendant la fameuse conquête de l'ouest, Hound dog est un jeune Indien Ojibwa qui participe à une attaque contre un convoi de blancs. Il refuse d'achever une jeune fille rousse prénommée Maggie et la ramène dans le camp. Après le rite de passage à l'âge adulte, devenu, Eagle Man, il épouse Maggie devenue Red Hair Woman qui lui offrira un sac de guerrier garnis de perles qu'elle aura elle-même confectionné. Un sac identique se retrouve en 2001 dans les mains d'une avocate pour assurer la défense de John Moon, d'origine indienne, accusé à tort de meurtre.
Ce sac offert par Red Hair Woman est la base du roman de Marc Villard, car les éditions Invenit et le musée des confluences de Lyon s'associent en demandant à des auteurs d'écrire un texte en rapport avec une œuvre exposée. Marc Villard a choisi ce sac Ojibwa datant de la fin du 19ème siècle ; six autres livres ont déjà été publiés dans cette collection, Récits d'objets.
Comme toujours Marc Villard excelle dans le court roman : il écrit une histoire complète avec des personnages bien décrits et profonds sans avoir besoin d'en faire 500 pages, mais si un jour, il écrit un pavé je le prendrais volontiers, histoire de voir ce qu'il peut ajouter. Il va au plus direct, et l'on est tout de suite dans cette tribu Ojibwa avec ses rites, ses traditions que l'on devine plus qu'on ne les lit (toujours faire confiance au lecteur).
Puis on fait un grand saut jusqu'en 2001 et John Moon accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Là encore, on comprend assez vite la situation et les personnages, ce qui les amène à agir pas toujours lucidement.
Je ne connaissais pas les éditions Invenit qui ont fait de ce petit livre un bel objet, le sac est représenté sur le rabat de la première et toutes les informations sur icelui, sur l'auteur, sur la collection Récits d'objets sont dans les pages suivantes ou sur le rabat de quatrième de couverture. Par contre, j'ai eu l'occasion cet été de visiter le musée des confluences, grâce à mon ami lyonnais Éric (qui débredine à l'occasion, voyez son blog). Nous -Madame Yv et moi-même- avons passé un après-midi entier dans ce bâtiment moderne et beau, placé tout pile à la confluence -vous voyez le lien avec le nom...?- de la Saône et du Rhône, les deux fleuve et rivière qui passent à Lyon. Très bel endroit, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, et belles collections.
Mais revenons à ce court roman écrit par un auteur que j'aime beaucoup à partir d'une belle idée et co-édité par un musée que j'ai apprécié, comment aurais-je pu l'éviter ? Et en plus, il est excellent...
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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