Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Histoire de lisbonne

Couverture du livre « Histoire de lisbonne » de Dejanirah Couto aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213605852
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Les azulejos qui couvrent les murs de Lisbonne racontent l'histoire d'une ville heureuse. Ce livre nous invite à découvrir un Lisbonne plus secret, où la mémoire et l'imaginaire se superposent.
Dès l'Antiquité, les Phéniciens sont séduits par sa "rade délicieuse". Attirés par sa prospérité, les... Voir plus

Les azulejos qui couvrent les murs de Lisbonne racontent l'histoire d'une ville heureuse. Ce livre nous invite à découvrir un Lisbonne plus secret, où la mémoire et l'imaginaire se superposent.
Dès l'Antiquité, les Phéniciens sont séduits par sa "rade délicieuse". Attirés par sa prospérité, les croisés s'en emparent en 1147, chassant les Maures, maîtres de la cité depuis plus de quatre siècles. Audacieux, pragmatiques, les Lisboètes se lancent alors dans le commerce maritime et font de leur ville la reine des mers. A l'heure des Grandes Découvertes, le roi Manuel le Fortuné fait édifier des chefs-d'oeuvre sur les rives du Tage, tandis que des caravelles déchargent des produits exotiques dont l'Europe ne peut plus se passer.
Mais cet âge d'or cache une part d'ombre. Les bûchers de l'Inquisition s'allument, et bientôt Philippe II s'installe dans la "huitième merveille de la Castille". Redevenue capitale d'un Portugal indépendant, Lisbonne est détruite en 1755, par un gigantesque tremblement de terre. Le marquis de Pombal rêve d'en faire une ville des Lumières, mais elle n'a pas fini de souffrir. Les troupes napoléoniennes l'occupent, contraignant les souverains à s'exiler au Brésil. Leur liberté à peine retrouvée, les Lisboètes commencent à chanter le fado, cette tristesse de la tristesse. Après l'assassinat d'un roi et une éphémère république, ils subissent une longue dictature. Se réfugiant dans le passé, Lisbonne s'invente des traditions. Il faut attendre 1974 pour que les oeillets de saint Antoine fleurissent à nouveau.

Dejanirah Couto, née à Lisbonne, est maître de conférences à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (IVe section).

Donner votre avis