80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1984, l'émission Hip Hop animée par Sidney le dimanche à 14h sur TF1, juste avant Starsky et Hutch, donne une vitrine au rap, à la danse - le smurf - au tag. A la même époque Daniel Bigeault, alias Dee Nasty, sort Panam City Rapin, premier disque de rap en français (parfaitement introuvable aujourd'hui), qui marque le début du mouvement. DJ et animateur, soutenu par Actuel et Radio Nova, Dee Nasty révèle à partir de 1988 les futurs stars du genre : MC Solaar, Assassin, Stomy Bugsy, Passi...Le rap français acquiert ses lettres de noblesse en 1990. Cette année-là sort Bouge de là de MC Solaar, virtuose des mots et de l'humour, 5e au Top 50. Puis vient IAM, avec l'album De la planète Mars, suivi de Ombre est lumière contenant le tube "Je danse le Mia", mais aussi Qui sème le vent récolte le tempo, deuxième album de MC Solaar, et Authentik de NTM. Au cours de ces années 90, on découvrira Doc Gynéco (ex-Ministère Amer), Alliance Ethnik avec Simple et Funky, le chef-d'oeuvre de IAM, L'Ecole du micro d'argent (1 million et demi d'exemplaires vendus), mais aussi Ménélik, le film La Haine (1995), Oxmo Puccino avec Opera Puccino (1998), l'un des meilleurs disques de rap français et tant d'autres. Une histoire qui méritait d'être racontée.
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