"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À la fin des années 1950, Guy Debord entreprend de confronter ses thèses et intuitions, initialement construites au sein des avant-gardes artistiques, avec la philosophie allemande. Il étudie Hegel et Marx, découvre le marxisme « hétérodoxe » (Karl Korsch, Georg Lukacs, Anton Pannekoek), discute les théoriciens et commentateurs de son temps (Jean Hyppolite, Henri Lefebvre, Lucien Goldmann), et importe certains concepts issus de cette tradition (totalité, aliénation, marchandise, etc.) au sein de sa propre pensée. Quelles ont été les conséquences de ce « tournant » philosophique ? Comment l'étude de ce tournant peut-elle permettre de mettre en question la réduction de l'auteur de La Société du Spectacle à un sociologue critique de « la société de consommation » ? L'objectif de ce livre est de faire émerger la singularité de Guy Debord dans le champ philosophique, en plaçant notamment la question du temps au coeur de cette singularité.
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