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Gontcharov

Couverture du livre « Gontcharov » de Henri Troyat aux éditions Fallois
  • Date de parution :
  • Editeur : Fallois
  • EAN : 9782877067744
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce texte est la dernière des biographies qu'Henri Troyat a consacrée aux grands écrivains russes du XIXe siècle.

L'auteur d'un monument de la littérature romanesque, Oblomov, est certes moins connu en France que Tolstoï, Dostoïevski ou Tchekhov.
Mais il est considéré dans son pays comme leur... Voir plus

Ce texte est la dernière des biographies qu'Henri Troyat a consacrée aux grands écrivains russes du XIXe siècle.

L'auteur d'un monument de la littérature romanesque, Oblomov, est certes moins connu en France que Tolstoï, Dostoïevski ou Tchekhov.
Mais il est considéré dans son pays comme leur égal par l'importance du livre qui l'a fait connaître de tous les Russes.
En 1847, Ivan Gontcharov publie son premier roman Une histoire ordinaire, et commence la rédaction d'Oblomov, son chef-d'oeuvre, publié en 1859. Il mettra dix ans à le rédiger. En tant que haut fonctionnaire, il travaille pour le ministère de l'Instruction publique, puis comme attaché au ministère des Finances où lui incombe la tâche d'établir les premières relations commerciales avec le Japon.

À cet effet, il embarque sur une frégate, relaté dans La Frégate Pallas, document sociologique et ethnographique unique pour son temps. Il sera ensuite nommé à la censure et aux affaires de presse. Son oeuvre comporte des essais, des critiques, des portraits, des nouvelles, des contes, de la poésie et des traductions (Schiller, Goethe), des analyses critiques (Balzac, Zola, Flaubert, les Goncourt, Lemontov). Il est l'un des fondateurs du roman réaliste russe, et maître du réalisme positif.
Gontcharov a créé avec Oblomov un personnage mythique, donnant naissance au concept d'oblomovisme. Son héros ne se bat pas, ne quitte ni sa robe de chambre ni son domicile, passe du canapé au lit et vice versa, n'agit que dans ses rêves, engourdi par une enfance trop protégée, inapte à la vie.

Deux ans après l'abolition du servage par le tsar (1857), ce roman satirique raconte avec humour la disparition des petits propriétaires terriens, face à la nouvelle élite de l'industrialisation. Son dernier livre Le Ravin (1869) fait le procès du nihilisme.

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