80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au cours de la phase de Nation building qui définit l'Europe au XIXe siècle, l'image de la France a eu un rôle particulier : modèle ou contre-modèle de civilisation, exemple de nationalisme littéraire et politique à imiter ou à combattre, vivier de stéréotypes nationaux déclinés dans l'Europe entière. Pour construire leur propre identité, les différents pays et les différentes régions se sont à un moment ou à un autre interrogés sur le mythe français et ont pris position pour assoir leur légitimité ou mieux cerner leur différence. Le volume réunit dix-huit articles rédigés par des spécialistes de différentes disciplines (histoire, littérature française et étrangère, sciences politiques), en provenance de toute l'Europe, qui étudient et analysent les représentations de la France à l'étranger. Les auteurs se sont penchés sur les différentes manifestations de sentiments pro-français et anti-français dans les textes littéraires et politiques, l'iconographie, les manuels d'histoire et d'enseignement, les articles de journaux, les mémoires, les dictionnaires, afin d'apporter une nouvelle pierre à l'histoire des représentations nationales. Les articles qui composent le volume analysent chacun une facette du « mythe français » et montrent la circulation des mêmes thèmes dans différentes aires culturelles européennes ; ils donnent ainsi un aperçu représentatif des usages en vigueur et des réflexions individuelles qui ont alimenté le débat international sur l'élaboration des identités nationales.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année