80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À la 4e Biennale des Jeunes de Paris, en 1965, François Rouan présente un gigantesque tableau de quatre mètres sur huit, muraille de papiers gouachés et découpés, accompagnés de la phrase d'Henri Michaux :
« Je vous construirai une ville avec des loques, moi ! ». D'emblée, il posait son rapport à l'architecture et au tissu urbain.
Le projet de François Rouan - quelles que soient les époques ou les séries - répond au même et fidèle questionnement amorcé dans ces années- là : l'exploration toujours renouvelée du pouvoir de la peinture au-delà et en deçà de l'image.
Les oeuvres anciennes dialoguent ici avec les travaux récents : fragments de corps et de paysages, empreintes de sexes, minéraux, coquilles et corolles, fleurs digitales ou volutes, raffinements organiques et variations matériologiques qui affirment la dimension vitale et énergétique de l'oeuvre. L'ouvrage s'attache à souligner la part physique et jouissive qui nourrit l'espace tactile de la peinture de Rouan.
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