Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Été 1977. L'Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes raciales, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au black-out et à son bourreau, David Berkowitz. Un tueur mystérieux qui rôde la nuit de Queens au Bronx, et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en séries, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Stupéfiante, cette affaire criminelle a déjà fait l'objet de livres et même d'un film réalisé par Spike Lee en 1999, « Summer of Sam » avec Adrien Brody et Ben Gazzara. Mais tout n'a pas été révélé. Pour la première fois en France, un auteur traite cette enquête méconnue en Europe qui a traumatisé des millions d'Américains et explore de nouveaux axes d'investigations. À la croisée du docu-fiction et de l'essai culturel, Fils de Sam relate la croisade meurtrière du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu'un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion totale dans la tête de l'un des tueurs les plus complexes.
A mi chemin entre le documentaire et le thriller, Michaël Mention dresse un portrait haletant de l'épopée meurtrière de David Berkowitz. Lui, le fils de Sam, âme damnée grandissant au sein d'une société aux angoisses aussi sombres que l'époque qui les bercent. Mention nous entraine dans une course où la folie du tueur grandit au fur et à mesure que l'atmosphère s'alourdit. 1977, son été étouffant, son air irrespirable, la peur qui envahit les rues et ce tueur de plus en plus confiant, qui en veut toujours plus: plus de sang, plus de fémons comme il les appelle, plus d'aboiements.. Et le lecteur ne peut que suivre ce rythme: les pages se tournent à une vitesse déconcertante. On plonge dans l'enquête, on s'infiltre dans une société décadente où Satan s'invite à la table des plus grands, on s'imprègne de l'odeur des rues de New York. Mais l'intelligence du récit repose avant tout sur l'immersion de Mention dans la tête de la bête. On ne vit pas qu'une époque, on respire le même air vicié que Berkowitz. Le cœur s'emballe. On devient nous aussi le fils de Sam. Jusqu'à la rédemption.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...