Afin d'identifier des interventions possibles contre Anopheles gambiae, vecteur majeur du paludisme en Afrique de l'Ouest, il nous a paru important d'évaluer les possibilités qu'offrent les pratiques culturales du riz (mode de culture du riz, densité des plants, intrants agricoles etc.) dans un projet de développement rizicole. L'évaluation des différentes stratégies de lutte contre An. gambiae, a révélé que certaines d'entre elles ne présentent pas beaucoup d'intérêt et n'offrent donc pas de perspectives pour le contrôle des larves d'anophèles. Il s'agit notamment des pratiques en rapport avec le mode de culture du riz (semis, repiquage), la densité des plants de riz (faible, forte) et les niveaux écologiques (bas-fond, hydromorphe). Une attention particulière doit être accordée à l'usage de l'engrais qui doit se faire en cas d'extrême nécessité en vue de limiter la prolifération des larves qu' induit son application. Quant aux insecticides agricoles, malgré la forte mortalité qu'ils provoquent sur les larves, ils sont limités par une très faible rémanence, de sorte que, leur période d'activité ne couvre pas totalement la période de prolifération des larves d'An. gambiae.
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