"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au cours d'une saison d'estive, les attaques répétées d'une ourse ravivent les tensions dans une vallée pyrénéenne. Tentant de s'abstraire des débats, Alma, une éthologue, et Gaspard, un berger, communient avec la montagne, mêlent leur existence à celles des bêtes. Sur ces terres où l'homme et l'animal sont intimement liés, l'histoire d'un jeune montreur d'ours parti faire fortune à New York, un siècle plus tôt, résonne tragiquement avec le présent.
Clara Arnaud ? Je la lis pour la première fois avec Et vous passerez comme des vents fous, titre inspiré d’ « Impromptu », de Hovhannès Chiraz, poète arménien du XXe siècle.
Ma lecture a été passionnante, envoûtante, enrichissante, pleine de tensions, d’interrogations, un immense bol d’air dans ces Pyrénées ariégeoises chères à l’autrice.
Justement, cette autrice, Clara Arnaud, développe une écriture magnifique qui me captive dès les premières lignes avec Jules, jeune Pyrénéen qui n’a qu’un but : capturer un ourson, le dresser, pour vivre ensuite une vie de saltimbanque comme d’autres avant lui. Quelle tension dès ces premières pages, au début de ce printemps 1883 ! Ensuite, la ferrade, chez le forgeron du village est une scène extraordinaire, prenante et révoltante, que Clara Arnaud sait si bien faire vivre et ressentir.
Au même endroit, dans ce hameau d’Arpiet, à notre époque, voici Gaspard qui part pour l’estive avec un impressionnant troupeau de brebis. Il laisse au hameau Lucie, son épouse, et leurs deux filles. Aussitôt, Clara Arnaud m’offre une formidable aventure en montagne, aventure à la fois rude et merveilleuse avec des descriptions précises, jamais lassantes. Hélas, le réchauffement climatique et la sécheresse qui en résulte mettent à mal cette nature au sein de laquelle Gaspard s’apprête à vivre plusieurs mois, même si le souvenir de la tragédie de l’estive précédente le hante régulièrement.
Troisième personnage principal, Alma ; elle est comme une étrangère dans le village d’Arbat dont Arpiet est un hameau. Docteure en biologie comportementale, elle a observé les ours du Kamtchaka à l’Alaska plus d’autres missions destinées à étudier la vie sauvage de plus en plus menacée par l’activité humaine. Mal vue par certains habitants du village, elle travaille pour le Centre National de la Biodiversité afin d’en savoir plus sur le comportement des ours, animaux à la fois fascinants et inquiétants.
Avec une alternance vite addictive, chacun de ces trois personnages revient et je suis impatient de suivre leur évolution. Le travail du berger est bien détaillé. C’est complet, sans complaisance. Par l’intermédiaire de Jean, un ancien, dont les brebis font partie du troupeau emmené par Gaspard, je note que les randonneurs et les touristes perturbent sérieusement la vie sauvage en altitude.
Le métier de berger à l’estive est si bien détaillé que je ressens aussi bien les souffrances que les moments d’intense bonheur. C’est complet comme le détail du travail accompli par Alma, éthologue, qui étudie le comportement de l’ours, cet animal sauvage qui intrigue, passionne, fascine, effraie mais qui doit retrouver sa place dans ces montagnes d’où il avait été chassé. Dans ce roman, notre rapport au monde sauvage est bien détaillé avec toutes les contradictions qui opposent ceux qui veulent tout contrôler, régenter et ceux qui veulent laisser vivre un peu la nature.
Alma relève la moindre trace du passage des ours, touffes de poils, crottes, plus les images captées par des caméras qu’elle essaie de placer aux endroits jugés propices. Hélas, les contraintes administratives, la frilosité de certains responsables et le manque de moyens entravent vite son action.
Tous les problèmes posés par la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées sont là. Ils sont aussi vécus du côté du berger et des pertes inévitables subies par son troupeau. Clara Arnaud n’oublie pas de souligner que l’ours ne connaît pas les frontières et que le côté espagnol est aussi concerné. Le travail des chiens comme les patous – de pastor en occitan - qui savent protéger le troupeau, est bien raconté tout comme l’hostilité manifeste de certains habitants n’hésitant pas à utiliser délation, menaces et… je n’en dirai pas plus.
Clara Arnaud ne délaisse pas Jules et son aventure de montreur d’ours qui l’entraîne bien loin de ses Pyrénées. Elle sait aussi faire vivre la famille de Gaspard et ses retrouvailles émouvantes avant de détailler enfin ce qui est arrivé l’année précédente à Ilia. L’autrice mène son récit de façon rythmée, hachée, rendant bien la panique de ces moments déterminants entre vie et mort.
Quelle écriture délicate aussi puisqu’elle sait bien suspendre le temps avant l’épilogue. C’est généreux, imagé, un vrai régal !
Lauréat du Prix du roman d’écologie 2024, Et vous passerez comme des vents fous fait partie des huit romans sélectionnés pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2024.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/06/clara-arnaud-et-vous-passerez-comme-des-vents-fous.html
si la construction narrative m'a parfois déroutée:je trouve que cela" casse" le rythme ,même si Jules est un personnage intéressant.Une communion avec la nature ,y compris Negra à laquelle on s'attache.Gaspard m'a rappelé le berger du film"un pasteur"de Louis Hanquet même si,lui,c'est le loup son adversaire.
Un excellent moment de lecture en compagnie d'Alma.
Clara Arnaud partage se roman nature writting au coeur des Pyrénées en compagnie d'Alma et Gaspard dand de beaux paysages, l'ours, les troupeaux et plusieurs saisons. Une histoire en France et une autre à New York mis en parallèle.
La plume de l'autrice est sensibles, documentés, immersif, à chaque chapitre une saison, l'écriture est poétique, envoûtante. Une lecture agréable et touchante, Clara Arnaud évoque avec se livre l'écologie et le changement climatique.
L'autrice vient de remporté le Prix du roman 2024 de Version Femina.
"Il douta un instant de la certitude du printemps, de la possibilité même de cette résurrection. Et du retour des percnoptères de leur retraite africaine, de la sortie de tanière des ours, du bourgeonnement des hêtres, comme si questionner ces éclosions leur restituait une valeur magique, et que, à l'égal des Mayas, il eût pu douter du retour du soleil chaque matin, de la course des saisons."
Et vous passerez comme des vents fous est une superbe histoire d’ours et d’hommes dans un décor grandiose, une nature sublime, les Pyrénées.
Trois personnages habitent ce roman. On les découvre au fil de trois récits qui s’entrelacent sur deux époques.
Celui de Jules qui, au printemps 1883, à Arpiet, est à l’affût. La mère ourse vient de sortir de sa tanière après l’hibernation. Il s’y introduit alors, la peur au ventre, et capture un de ses deux oursons. Il va le dresser. Il a choisi son destin. L’Amérique. Il sera montreur d’ours.
Puis de nos jours, celui de Gaspard, un berger pyrénéen. Il s’apprête à remonter en estive avec ses brebis, hanté par la mort tragique d’Ilia, une bergère, survenue un an plus tôt. Depuis l’accident, l’ours a été relégué au rang de tabou absolu, mais pourtant il est au cœur des préoccupations et de l’organisation de l’estive.
Dans le même temps, Alma, éthologue, nouvelle au sein du Centre de la biodiversité, spécialiste passionnée des ours travaille sur la réintroduction du plantigrade dans les Pyrénées, rêve d’une cohabitation apaisée et tente de faire sa place dans une équipe d’hommes.
Les deux trentenaires se croisent de loin en loin, totalement dévoués à leurs missions respectives.
Mais bientôt les attaques d’une ourse les confrontent à leurs failles.
C’est notre rapport à la nature et notre relation à l’ours et au sauvage que Clara Arnaud explore ici brillamment en nous présentant différents points de vue.
Avec Gaspard, si elle décrit bien comment l’estive qui dure plusieurs mois est une période de liberté pour le berger seul sur les flancs escarpés de la montagne avec son troupeau et lui procure quelques moments de grâce, elle révèle également toute la complexité, la technicité et la responsabilité que comporte ce métier qui demande un engagement aussi bien physique que mental.
C’est aussi l’évolution de ce métier qui est abordé dans le récit et les différents avis des éleveurs, ceux qui prônent la cohabitation avec l’ours et acceptent qu’il y ait quelques prédations de la part de l’animal et ceux qui sont farouchement opposés à sa présence sur leur territoire et qui sont prêts à sortir le fusil malgré la réglementation.
Alma, la chercheuse qui met son temps au service de la réintroduction des ursidés dans les Pyrénées sait que l’ours prend place dans une chaîne d’interdépendances, impliquant quantité de plantes, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, mais aussi les hommes et leur bétail. Elle reste persuadée qu’une meilleure compréhension de son comportement et de ses déplacements permettrait de limiter les risques.
L’histoire de Jules quant à elle, montre que les ours ont été autrefois présents dans ces vallées et le dressage des ours, une tradition.
Mais rien n’est simple et Clara Arnaud montre bien comment il est difficile de trouver un équilibre et combien celui-ci peut être très rapidement fragilisé.
Et vous passerez comme des vents fous est une véritable immersion au cœur de la montagne, de la première à la dernière page. Le roman nous convie au sein d’un écosystème complet dans lequel l’écologie et le réchauffement climatique sont omniprésents.
J’ai particulièrement apprécié le talent de l’auteure à nous faire partager la beauté, la magnificence des paysages de montagne, à nous faire découvrir toute la vie souvent insoupçonnée des animaux qui y vivent par le biais de ces deux personnages passionnés que sont Alma et Gaspard, tous deux sachant bien que c’est la nature qui fixe les règles.
J’ai aussi trouvé très intéressant et émouvant ce passage de transmission basé sur la confiance, entre Jean et Gaspard.
Loin de vouloir faire un débat entre les pro et les anti, Clara Arnaud propose avec ce roman un magnifique espace de discussion tout en maintenant pour notre plus grand plaisir une dose de suspense.
J’imagine l’important travail de documentation et d’immersion nécessaire pour l’écriture d’un aussi brillant ouvrage. Si les noms des villages ont été changés, ils existent bien et se situent au pied du massif des Trois-Seigneurs rebaptisé dans le récit massif des Trois Reines.
Et vous passerez comme des vents fous de Clara Arnaud, en laissant une grande part à l’imagination, à la rêverie, dans un décor majestueux mais fragilisé, a été pour moi un véritable coup de cœur.
Et vous passerez comme des vents fous est en lice pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2024.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/05/clara-arnaud-et-vous-passerez-comme-des-vents-fous.html
Il a bien fallu redescendre. Il a bien fallu glisser mes pas dans ceux des brebis et suivre docilement Gaspard, les deux chiennes et les patous champions du monde de gardiennage, le vieux Jean sans sa vieille jument restée là-haut, suivre le chemin vers les maisons, les hommes qui y habitent. Il a bien fallu laisser derrière soi l’estive et les crêtes, le vert et le bleu, la roche, les arbres, le soleil et les orages de l’été pyrénéen, la quiétude qui grandit, l’angoisse qui étreint, la vie et la mort au coude à coude. Et puis l’ours. Les ourses pour être exacte. Celle de Jules, cet homme d’il y a longtemps, arrachée par lui à sa tanière, à sa mère, à sa vie de bête pour être dressée, montrée, promenée à travers le monde et les villes, nourrie aux mêmes gamelles, aux mêmes pintes, aux mêmes applaudissements que son alter ego sur deux pattes, et celle d’aujourd’hui, venue de loin pour réparer l’absence créée de toute pièce par les abus des hommes. C’est elle qui est au centre de l’intérêt comme des préoccupations de chacun sur cette montagne où l’été se partage, dans la douleur parfois. C’est une histoire qui remue, qui questionne, qui fait bouger les lignes. Un récit où la plume sait se faire précise dans ses analyses et ses références mais aussi discrète et humble, s’effaçant derrière la beauté décrite, le doute, la peur ou la douleur exprimés. Le magnifique roman de Clara Arnaud est passé dans mon âme comme un vent frais et fou, ravivant le souvenir de paysages à couper le souffle, traversés lors de vadrouilles estivales, entre soleil et brouillard, quelque part, tout là-haut, au milieu des troupeaux régnant sur les hauteurs, balayant les idées reçues sur la manière dont se partagent certitudes et convictions autour de la part de sauvagerie à respecter dans le monde et en soi.
« On fait au mieux mais il y aura toujours des pertes—les bactéries, les chiens, l’orage : chacun se sert. Cette brebis-là, c’est la part de l’ours »
Un roman vers lequel je ne serai pas allée, s’il n’avait pas été dans la sélection du prix Summer 2024.
La montagne. Un Berger. Une scientifique. Un personnage du passé. Une ourse.
La construction du récit est très précise : chaque chapitre donne la voix à tour de rôle à Jules, personnage du passé, à Alma, jeune éthologue et à Gaspard, berger professionnel. Le point commun entre ces trois récits : la montagne et l’Ourse.
Ce roman est riche de descriptions qui vous transporteront dans des paysages aussi sauvages que magnifiques ; vous y trouverez des thèmes politico-écologiques, et d’Histoire sociale.
Un roman qui nous pose des questions sur notre rapport à la nature, à travers le choix du maintien de l’ours dans les Pyrénées.
La richesse du style en fait un roman à part. Vous rentrerez dans ce roman comme on rentre dans un tableau, d’abord avec les yeux, puis avec tous les sens. Vous ne regarderez plus jamais un troupeau de brebis de la même façon et peut-être voudrez-vous rester dans les montagnes, pour continuer à les contempler.
Direction le Couserans ariégeois, dans les Pyrénées centrales, territoire où la relation à l'ours est inscrite depuis des siècles, et qui concentre aujourd'hui la plus grande population française d'ursidés depuis leur réintroduction dans les années 1990.
J'ai été immédiatement charmée par le voyage immersif proposé par la prose claire et enveloppante de Clara Arnaud. Les paysages ariégeois nourrissent organiquement le texte. La montagne est LE personnage de ce très beau roman, la matière travaillée par l'autrice dans toute ses dimensions : les pentes, la roche, air, la faune, la flore, sa mysticité, son intimité, un organisme complet, ensorcelant et âpre, dans lequel le destin des hommes est enchâssé dans celui de la nature, ici plus particulièrement celui d'une ourse surnommé la Negra du fait de la teinte de son pelage.
" Tout ici n'était qu'engendrement et dévoration, putréfaction et floraison, joie et douleur. Parfois, il se sentait si intégré à ce magma organique qu'il lui semblait participer de ces transformations en cascade, par lesquelles les plantes, les corps, les minéraux, étaient également décomposés , rendus à la terre, dans un même mouvement dont seules les échelles de temps variaient."
Trois chapitres, trois saisons, du printemps à l'hiver. Deux personnages humains sont nos guides, le temps d'une estive. Gaspard, le néo-berger, vit avec la menace de l'ourse, ses chiens, ses brebis à protéger, ses peurs et angoisses depuis un terrible incident qui le hante depuis sa survenue l'année précédente.
« Il songea au mot de Maëlle ( sa fille ) . N'aie pas peur. La montagne rêve. Mais à quoi rêvait-elle, effacée dans la nuit ? Elle appartenait à d'autres échelles que les vies qui s'y jouaient, les surfaces lisses et celles abrasées résultaient du temps qui passe et érode ; elle était le temps même, matérialisé dans la roche, divaguait Gaspard. Il regarda Jean, dont le torse nu, noueux et bruni par le soleil se soulevait au rythme lent de sa respiration. le vieux n'avait jamais froid, il pouvait endurer des vents glacials et des trombes d'eau et, dans la fraîcheur des nuits d'altitude, persévérait à dormir torse nu, sa peau-cuir exhibée, dont les tries, la patine disaient le grand âge. (...) Les nuages avaient de nouveau formé une nasse, le ciel était outrenoir, comme dans les toiles de Soulages, d'un noir plein de relief, qui révélait les contours, la matière même des choses. N'aie pas peur, la, montagne rêve, se répéta-t-il encore comme une formule magique venue de cette civilisation perdue qu'est l'enfance. »
Alma, éthologue, travaille au Centre national de la Biodiversité, prône une « science qui tache », un engagement physique constant et une confiance en ses intuitions plutôt que de réfuter toute part de subjectivité à l'observation protocolaire. Persuadée qu'une meilleure connaissance du comportement de l'ours et de l'usage de son territoire est nécessaire à une cohabitation sereine avec les hommes.
Clara Arnaud aura pu faire le choix d'une confrontation brutale entre Alma et Gaspard. Elle se fait au contraire apaisée, malgré les enjeux et les brebis tuées par l'ourse. Leurs regards différents sur le vivant se croisent en une belle complexité qui nourrit une réflexion riche et une interrogation profonde sur notre rapport au sauvage, à ce qui échappe au contrôle des hommes. Sans angélisme, sans pour autant transformer son roman en tribune politique ( bien qu'on sente aisément de quel côté penche le coeur de l'autrice ), sans jamais que le texte ne sonne comme « donneur de leçons ».
Je ne suis pas totalement convaincue que l'arc narratif parallèle racontant l'histoire d'un montreur d'ours ariégeois parti chercher la gloire à New-York avec son ourse capturée toute petite sans sa tanière, apporte réellement au roman, l'histoire d'Alma, Gaspard et de la Negra se suffisamment en elle-même. Mais j'ai aimé lire ces pages-là qui soulignent l'intrication ancestrale entre les ours et les hommes.
Un roman subtil et authentique, parfaitement incarné, rempli d'émotions, de souffle, de poésie, de vie.
Dans les pas de Gaspard, le berger, gardien du troupeau de brebis, d’Alma, l’éthologue du Centre National pour la Biodiversité, et de Jules, le montreur d’ours vivant au siècle dernier parti pour l’Amérique avec son carnet de saltimbanque dans la poche, le lecteur découvre l’étude comportementale des plantigrades. Semaines après semaines, au sein de la montagne pyrénéenne, avec eux nous surveillons les déplacements, récoltons les poils sur les troncs, étudions les empreintes et les crottes, cherchons les branches cassées, posons les caméras et relevons les données. Sur les crêtes, 820 bêtes à garder avec les chiens, à soigner (piétin, panaris, coupures, etc.), à protéger d’une Ourse, Négra, que les autochtones maudissent après le terrible accident de l’année passée. « Et vous passerez comme des vents fous » de Clara Arnaud, une immersion dans cette nature où la beauté sauvage émerveille les randonneurs le jour et fait ressurgir les peurs ancestrales à l’approche de la nuit quand les ours let les loups rôdent ; une cohabitation narrée avec justesse.
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