80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un homme déguenillé errant sans but dans un paysage apocalyptique. Il pousse devant lui un vieux chariot, où il transporte jalousement de précieux sacs remplis de terre. Cette terre, c'est une parcelle de son humanité, une humanité qui, autrement, serait condamnée au déracinement de l'exil. Tout au long de Un horizonte amarillo en los ojos, le personnage s'adresse à un invisible jeune homme rencontré le matin même. Son errance devient le motif d'une longue confession aux accents monologiques, mêlant illusions passées, peurs primaires et souvenirs d'enfance. Et peu à peu s'impose la figure obsessionnelle d'une femme. Dans le vestibule de ce qui pourrait être un hall d'immeuble apparaissent, l'un après l'autres, les sept personnages de Entre puertas y paredes : deux soeurs, un couple, un homme seul, une femme et un sans-abri. Voyageurs arrivés à « bon » port, étrangers les uns aux autres, ils vont devoir cohabiter dans les espaces qu'on leur a arbitrairement attribués. Qu'est-ce qui rassemble des êtres si divers ? Qui les a réunis ? Et, surtout, vont-ils réussir à vivre ensemble ?
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