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Né en Bosnie-Herzégovine d'un père russe et d'une mère croate, Predrag Matvejevitch est l'un des plus éminents essayistes du monde slave. Après la chute du mur de Berlin, il s'est opposé aux « démocratures » balkaniques et a quitté l'ex-Yougoslavie, prenant position « entre asile et exil ». Il a cherché à rejoindre par sa « poétique de l'événement » la démarche des formalistes russes interrompue lors des répressions staliniennes, avant de devenir, par ses différents écrits sur la Méditerranée, un maître incontesté en géopoétique.
Ses lettres ouvertes, écrites à la suite de ses voyages en Union soviétique dans les années 1970 et 1980, puis en Russie dans les années 1990, mettent en scène une ample galerie de personnages connus, bourreaux et victimes : de Boukharine à Trotski, de Brejnev à Poutine, de Chalamov à Boulgakov, Joseph Brodsky, Boulat Okoudjava et tant d'autres. L'ensemble compose une sorte de Bildungsroman épistolaire qui s'inscrit au sein de la tradition inaugurée dans la littérature russe par un Herzen ou un Gogol, et poursuivie par un Tolstoï ou un Chklovski.
Traduit du croate par Mireille Robin et Mauricette Begic et du russe par l'auteur
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