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Domaine de la Haute-Barde. Un énigmatique orphelinat, théâtre de terribles événements. Par une nuit d'orage, soixante-neuf ans plus tôt, des enfants ont mystérieusement disparu.
Spécialiste des édifices à l'abandon, la journaliste et cinéaste Barbara Blair va tenter de comprendre ce qui leur est arrivé. Mais les habitants du petit village n'apprécient guère cette étrangère qui vient remuer ce passé trouble, d'autant qu'un nouveau drame ne tarde pas à les frapper.
Entre légende et réalité, Barbara est confrontée à une énigme qui menace de réveiller les démons d'autrefois mais aussi ses plus douloureux souvenirs.
Certains secrets doivent être tus à tout jamais, au risque de vous hanter jusqu'à votre dernier souffle.
Née en 1975, Armelle Carbonel travaille pour le ministère des Armées. Surnommée la « nécromancière », elle voue une affection particulière aux huis-clos. Cette grande fan de Stephen King dissèque les pulsions criminelles d'une plume glaçante et brosse le portrait du voyeur qui sommeille en chacun de nous. Elle a écrit plusieurs romans dont Criminal Loft, Majestic Murder et Sinestra. Son dernier roman, L'Empereur Blanc, a reçu le Prix des Mines Noires 2022.
Une plume glaçante dressant le portrait d'un serial killer, dans ce thriller sombre horrifique, de vieux secrets ressurgissent.
Disparition, Orphelinat, Secrets, Deuil, Angoisse.
Une enquête savamment orchestrée, de l'angoisse, des moments malaisants, un personnage authentique, une construction diabolique. Une lecture captivante entre Shinning et Blair Witch. Une ambiance lugubre et de nombreux rebondissements. Des flashback, on est tenu en haleine, la lecture est fluide.
"Dès le premier regard, j’ai su qu’elle serait la prochaine.
Vois-tu, mettre en confiance mon petit sucre d’orge fut un jeu d’enfant. J’aurais pu la dévorer sur-le-champ sans y mettre les formes, mais qu’aurait-elle appris en retour ? Rien qui vaille mes incessants détours. Il me faut l’attendrir, créer une distance salutaire afin de mieux l’apprivoiser sans qu’aucun puisse rien soupçonner.
Seule la vision fantasmée de ce qui nous attend tempère mon impatience."
Perché au sommet d’une colline, le domaine de la Haute-Barde, effrayant édifice ayant été tour à tour orphelinat, camp d’internement et maison de retraite est désormais laissé à l’abandon. En octobre 1950, il a été le théâtre d’évènements énigmatiques qui ont traumatisé la population alentour: des dizaines d’enfants, pensionnaires de l’établissement, y ont mystérieusement disparus par un soir d’orage, alors que toutes les horloges du bâtiment se sont inexplicablement bloquées à l’heure fantôme de 21h00. Bravant les superstitions et les rumeurs de malédiction, la journaliste et cinéaste Barbara Blair, spécialiste des édifices à l’abandon, s’installe avec son équipe dans la propriété pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé. Mais pour Barbara, il s’agit également de se retrouver confrontée à son passé, à ses risques et périls.
J’ai découvert Armelle Carbonel en lisant l’Empereur blanc, indéniable coup de coeur, qui m’a fait promettre de m’intéresser rapidement aux autres romans de l’auteure. Chose que je n’ai pas faite et pour laquelle je suis ici pénalisée, Enigma étant la suite de Sinestra que je n’ai pas encore lu. Ne faites pas la même erreur que moi, je regrette de ne pas avoir découvert ce précédent tome car je n’ai pas pu m’imprégner pleinement des personnages déjà présentés auparavant. Les références au précédent récit, notamment en ce qui concerne ce qui est arrivé à Emma, la fille de Barbara, sont très présentes et il m’a semblé ne pas avoir toutes les clés pour comprendre et profiter pleinement de l’intrigue. Pour le reste, tout y est : l’atmosphère angoissante instaurée dès le début avec cette mère de famille qui met en garde ses enfants à propos du sinistre bâtiment mais qui ne fait bien évidemment qu’attiser leur curiosité et leur donner envie de braver les interdits. Les descriptions de lieux donnent le frisson, pour moi qui aime l’univers de l’urbex, j’ai trouvé mon compte d’émotions ressenties lors de la découverte des bâtiments abandonnés. L’ambiance lugubre, les évènements sordides issus du passé qui viennent percuter le présent en laissant de profondes cicatrices sur les protagonistes que l’auteure n’épargne pas, sont autant d’élèments réussis qui vous promettent de passer un bon moment de lecture, au prix bien sûr de quelques frissons et moments de pur dégoût!
Je remercie les Editions Fayard et Netgalley pour cette lecture.
Barbara, Warren et David arrivent dans un village où des années plus tôt s’est déroulé un drame qui a conduit au décès d’un groupe d’orphelins, soupçonnés d’être les vecteurs d’une épidémie de…phylloxera ! Les bâtiments sont sur le point d’être réhabilités en hôtel de luxe, c’est la dernière chance de rendre hommage aux petites victimes. L’équipe est rodée aux tournages Urbex, mais est-ce leur seule motivation ? Leur professionnalisme ne cache t-il pas des histoires personnelles douloureuses ? Quel lien avec leur précédent reportage dans un établissement suisse où l’horreur s’était aussi invitée ?
Les premiers chapitres sont un peu long et l’intrigue tarde à se mettre en place, d’autant que l’auteur revient à plusieurs reprises sur le drame traité dans Sinestra, qui s'est déroulé cinquante ans plus tôt.
Peu à peu l’angoisse tente de s’insinuer au coeur des pensées du lecteur, mais le ton un peu emphatique nuit au projet : on sent l’intention derrière les mots !
Peu à peu les personnages révèleront leurs véritables personnalités et les mensonges accumulés.
Il aurait fallu peu de chose pour que ça marche : mais la dilution de l’intrigue dans les tentatives de créer l’ambiance d’horreur m’ont empêchée d’y adhérer ! Par ailleurs, la crainte d’être la victime d’une maladie qui atteint les vignes et par conséquent la vie économique agricole mais pas les hommes, aurait-elle pu motiver le carnage décrit ?
Cela reste un bon thriller avec une intrigue pleine de rebondissements, et qu’on parcourt avec plaisir jusqu’à la fin !
392 pages Fayard 24 mai 2023
#Enigma #NetGalleyFrance
En choisissant ce thriller, j'étais persuadée être happée par le suspense, l'angoisse, la tension à cause d'une couverture d'un bleu acier froid, d'une maison inquiétante et d'une silhouette semblable à un fantôme qui nous regarde de façon peu engageante.
Nous sommes en octobre 2019 dans un village qui a connu un terrible drame en octobre 1950 : une trentaine de pensionnaires de l'orphelinat ont disparu une nuit, ne laissant derrière eux que du sang. Barbara, accompagnée de son preneur de son et de son cameramen vient faire un reportage sur ce lieu abandonné. Mais ne cherche-t-elle pas autre chose, lié à son terrible passé?
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce thriller; le démarrage est très lent avec l'arrivée et l'installation de l'équipe de tournage, des indications de prises de vues alors que j'attends de ce genre littéraire d'être saisie dès les premières pages et ne plus pouvoir lâcher l'intrigue.
Certaines scènes sont répétées deux fois, voire trois sans que cela paraisse répondre à un objectif précis, destiné à faire progresser l'intrigue.
Certes, l'auteure sait créer une atmosphère oppressante, lugubre, digne d'un vrai décor d'URBEX, certes l'intrigue est émaillée de surprises, certes l'écriture est de qualité, mais j'ai ressenti une impression de confusion, de manque de clarté qui a gêné ma lecture. Peut-être est-ce dû au fait que ce roman est la suite de "Sinestra" et qu'il m'a manqué la toile de fond et le passé des personnages même s'il est régulièrement rappelé par l'auteure. Peut-être que j'ai été noyée par tous ces personnages et toutes ces informations liés au précédent roman.
Enfin, le final m'a laissée sur ma faim, avec une série de questions sans réponses, ce que je n'apprécie pas vraiment dans un thriller.
#Enigma #NetGalleyFrance
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