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Émile Blanchard, ancien policier, est au fond du trou. D'ailleurs il a pris l'habitude de traverser chaque jour la départementale dans l'espoir - qui sait ? - qu'un chauffard ait la bonne idée de le faucher... Comment en est-il arrivé là ?
Sa vie a basculé au cours d'une enquête sur un triple homicide pour le moins sanglant dans le milieu de la recherche en biologie. Les victimes, des hommes, ont été empoissonnées avant de se faire arracher la langue. Les autopsies révèlent que ces meurtres ont été commis en plein ébat. Mais l'assassin n'est visiblement pas un débutant et l'investigation patine. Blanchard n'est pas à son meilleur, d'autant que côté vie privée, ce n'est franchement pas la joie. Éprouvé, notre lieutenant perd pied... jusqu'à commettre l'irréparable ?
Aller simple au bout de l'absurde, ironique et jubilatoire, En vérité révèle la verve brute et acérée d'Yves Gaudin. Entre magouilles et violences, l'humanité a tôt fait d'être broyée. Peut-elle seulement subsister ? Pour le narrateur fracassé, ça ne fait pas un pli : il n'y a plus rien à sauver.
Ancien flic au Quai des Orfèvres, Émile Blanchard broie du noir. Et c'est peu dire quand on sait qu'il a pris l'habitude de traverser chaque jour la nationale, dans l'espoir qu'un conducteur providentiel le percute. Mais entre sa vie privée qui allait à vau-l'eau et une enquête sur un triple meurtre sordide, Blanchard a fini par perdre pied. Jusqu'à commettre l'irréparable...
En vérité est un roman féroce et jubilatoire. De magouilles en violences, de désillusion en désespérance, au rythme de son phrasé affûté, Yves Gaudin nous livre une réflexion aussi implacable que politiquement incorrecte sur la condition humaine.
La grande force de ce livre ? Son style vraiment pas banal. Sa faiblesse ? Une histoire qui aurait mérité d'être un peu plus approfondie.
Je suis un peu resté sur ma faim. J'ai adoré ce style d'écriture qui sort complètement de l'ordinaire. C'est assez subjectif, tout le monde ne va pas accrocher c'est certain, mais ça a bien fonctionné avec moi, c'est original, bien écrit, parfaitement maîtrisé. Mais le style prend trop le pas sur l'histoire. Il y en a bien une (deux même) mais c'est peut être un peu trop direct pour moi.
En réalité, l'auteur installe vraiment une ambiance, et c'est très réussi sur ce point, mais il prend du coup moins le temps de détailler son histoire, cela donne donc l'impression d'une progression par à-coup et souvent brutalement, on passe d'un long moment d'introspection du personnage principal (personnage que dont j'ai trouvé la psychologie vraiment intéressante ceci dit en passant) qui nous immerge complètement et d'un coup deux trois éléments sont jetés au lecteur pour que cela avance.
Un peu dommage donc mais pour autant ce style original m'a convaincu. Un bilan plutôt mitigé pour moi mais une lecture que je ne jette pas aux oubliettes et je reviendrai sûrement lire un autre ouvrage de cet auteur.
Ma note : 3,5/5
Émile Blanchard était lieutenant de police au Quai des Orfèvres. Mais ça c’était avant… Aujourd’hui et depuis trois ans, il traverse la route chaque jour en espérant être tué par un automobiliste. Comment en est-il arrivé à un tel degré de désespoir et à l’accepter de façon aussi désabusée ?
Retour quelques années en arrière. Alors qu’il enquête sur une affaire, trois meurtres violents quasi identiques en quelques jours, Blanchard s’interroge sur sa vie. L’enquête est sombre et l’entraine dans une sordide affaire de trafic d’organes et de corruption en laboratoire de recherche, mais aussi d’amour et de violence faite aux femmes. La résolution sera relativement aisée, le coupable évident.
L’enquête, le fil rouge qui rythme ce roman noir. S’il fait bien son métier, Blanchard est aussi en pleine introspection. Ses interrogations sur la vie, la fin de vie, sa relation avec mère dont la santé décline dangereusement, font que tout se bouscule dans sa tête. Jusqu’au moment où il atteint le point de non-retour. Se pose alors la question de savoir jusqu’où est-on capable d’aller par amour et comment s’exprime cet amour. Des questions essentielles auxquelles l’auteur nous confronte.
En vérité est un court roman qui dit l’essentiel en peu de mots...
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/04/03/en-verite-yves-gaudin/
Émile Blanchard, ancien policier a pris l’habitude depuis trois ans de traverser la route nationale. Chaque jour il recommence. En espérant quoi ? Et qu’est-ce qui l’a conduit à cette extrémité ?
Pour comprendre, il faut remonter à quelques années en arrière alors qu’Emile Blanchard est en pleine enquête sur un triple homicide. Trois hommes ont été empoisonnés et ont eu la langue arrachée. Aucun indice et pas une trace pour aider les enquêteurs dans leurs investigations.
Cette enquête et des difficultés dans sa vie privée vont conduire Émile au bord du gouffre. Au point d’y plonger ?
Voilà un roman noir, très noir. Ce roman singulier est une sorte d’hybride entre polar, roman social, étude de mœurs. En 170 pages, Yves Gaudin livre un condensé d’humanité dans ce qu’elle peut avoir de plus sombre et mêle corruption, trafic d’organes et recherches biologiques à la limite de la légalité à une réflexion sur la vieillesse et la fin de vie.
Un roman que j’ai lu d’une traite comme happée par le rythme soutenu que l’auteur donne au récit. Les chapitres courts alternent, entre enquête sur les meurtres et vie personnelle d’Emile Blanchard. Le tout est écrit dans un style ciselé et précis, délivrant au fur et à mesure la petite musique de cet auteur atypique.
A découvrir pour sortir des sentiers battus et plonger dans un univers singulier.
Un livre original, aux allures de polar, sans pour autant en respecter les codes.
L’intrigue policière, assez simple, n’est en fait qu’un prétexte pour en apprendre un peu plus sur notre héros. Car la véritable histoire de ce livre ne repose pas sur l’enquête, non, la véritable histoire c’est celle d’Emile Blanchard, un ancien policier qui veut en finir avec la vie. Pourquoi ? C’est ce qu’on apprend au fil de la lecture.
A l’image de son personnage, le style d’écriture est direct, parfois cru, souvent noir. Et c’est ce qui fait la force de ce roman, qui surprend par son atmosphère pesante, son rythme saccadé : chaque mot semble choisi, pour qu’on ressente la moiteur et la tension d’Emile. Finalement, ce policier, un peu perdu, stressé, qui oublie de prendre soin de lui, c’est aussi un être humain, comme nous.
En résumé, un roman que j’ai trouvé bien écrit, qui bouscule et tient en haleine.
La quatrième de couverture m'avait donné envie de lire ce roman. Je n'ai pas vraiment aimé.
L'enquête en elle-même est simpliste et ne représente, de fait qu'un tiers du livre.
Le héros, plutôt torturé entre vies privée et professionnelle, ce n'est pas très nouveau.
Quant au reste, ce sont des digressions parfois très longues et sans grand intérêt pour moi.
Mais chaque avis est subjectif.
Voici un roman singulier, surprenant, prenant qu'on ne peut ranger dans aucune case.
Quand on aborde "En vérité", la couverture interroge avec des roches qui s'abattent sur quelqu'un sous un parapluie, comme une métaphore de la fragilité de l'homme et de l'absurdité de la vie. On se demande alors ce que peut cacher cette couverture.
C'est un polar qui n'en est pas vraiment un car le propos réel n'est pas de suivre une enquête mais comment elle se répercute sur le narrateur, Emile Blanchard, policier du quai des Orfèvres. On connaît d'ailleurs vite le meurtrier de trois hommes qui ont été assassinés et dont on a sectionné la langue avec les dents.
Ce qui est intéressant, c'est la déréliction d'Emile, ses tendances suicidaires, sa lâcheté, son pessimisme ainsi que la mort comme l'autre face de l'amour ou inversement.
C'est cynique, noir, violent mais l'auteur assène quelques vérités percutantes, en particulier sur la justice, sans avoir l'air d'y toucher. A certains moments, j'ai cru lire ou entendre du Audiard ou du Dard.
Le style est parfois déroutant mais finalement on y prend goût; j'ai apprécié d'être bousculée par le rythme percutant parfois syncopé comme si Emile manquait d'air, de sortir de ma zone de confort littéraire. Ma note est 3,5/5.
Le prologue met d’emblée le lecteur dans l'ambiance et le style de l'auteur avec un phrasé subtil et un langage direct et haut en couleur qui donnent un ton très naturel et fluide au récit. Le livre nous présente le portrait d'Emile Blanchard, flic dépressif et atypique, qui peut s'interroger de longs instants sur la décomposition des corps après leur mort.
C'est aussi l'histoire d'une enquête policière sur fond d'un triple meurtre étrange mais toujours avec un ton grinçant et parfois caustique. Entre des rapports troubles, des relations conjugales compliquées, une intrigue dans le domaine de la recherche médicale et de ses travers, Yves Gaudin raconte les rapports reliant les trois victimes et leur entourage.
Au final le livre se lit très facilement avec des dialogues enlevés qui donnent du rythme et l'envie de connaître le dénouement de cette affaire. Le personnage d'Emile Blanchard est compliqué à saisir mais devient attachant sachant qu'il sera qui sera lui-même amené à rendre des comptes à la justice à la faveur d'une situation loufoque.
A lire même si personnellement j'ai eu un peu de mal avec le décalage permanent dans le style et la narration.
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