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Poète élégiaque, l'un des derniers, sinon le dernier désormais, Richard Rognet trouve son champ d'inspiration dans la nature. Mais comme elle, il ne cesse de renouveler son art par une observation journalière qu'enrichissent les souvenirs et une réflexion sur l'existence, le temps qui passe, la mort.
Discrète, toujours «entre abandon et veille», sa poésie est celle d'un promeneur solitaire qui s'achemine lucidement, presque tendrement aussi, vers un épilogue automnal. Il y a les deuils, les relectures, les inventaires, sans désespoir cependant ni grandiloquence. Ce qui vient s'apparente plutôt à un appel à plus d'attention et de mansuétude pour les vivants et ceux qui ne sont plus.
Élégies pour le temps de vivre et Dans les méandres des saisons rassemblent ainsi, en un diptyque, des poèmes où d'emblée le lecteur trouve aisément sa place : un poète nous parle en confiance, sur le ton de la confidence, dans une langue simple, voire parlée et familière. Il écrit au rythme de la vie quotidienne, en fonction de son temps propre, des textes enracinés dans le prosaïsme des réalités courantes : c'est au sein de l'aujourd'hui qu'est débusquée la remémoration qui vient transformer la vision.
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